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Félix Tshisekedi : la Famille Nangaa lance une alerte, le Gouverneur Christophe Baseane réitère sa loyauté !

Félix Tshisekedi : la Famille Nangaa lance une alerte, le Gouverneur Christophe Baseane réitère sa loyauté !

Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la famille Nangaa réclame justice. Elle dénonce, en effet, une sorte d’acharnement dont elle fait l’objet, depuis un temps, à Kinshasa comme en dehors de la Capitale, de la part de certains responsables du pays, alors que, tout récemment, elle venait, publiquement, de se désolidariser et de désavouer, avec la dernière énergie, Corneille Nangaa Yobeluo, l’un de ses membres, dans sa nouvelle posture. La famille Nangaa évoque, entre autres, des arrestations arbitraires et des cas de vandalisme, qui l’exposeraient aux dangers. La famille se dit, par ailleurs, très attachée à la vision du Président Tshisekedi dont elle tient à la mise en œuvre durant ce nouveau quinquennat à la tête du pays. Le Gouverneur du Haut-Uélé, affirme être disposée à accompagner le Chef de l’Etat et à combattre toutes formes de campagne visant la déstabilisation des institutions en place.

« Au nom de la grande Famille NANGAA, nous avons l'insigne honneur de vous adresser très respectueusement la présente, afin de prévenir votre Autorité de l'insécurité généralisée dans laquelle vit toute la Famille NANGAA et du risque de son extermination sur fond de la confusion intentionnellement entretenue par certains acteurs politiques mus par une volonté manifeste de la nuire. Confusion entretenue entre la Famille NANGAA toute entière et l'un de ses membres, notre frère, en la personne de Monsieur Corneille NANGAA YOBELUO, engagé depuis un temps dans une optique révolutionnaire, allant jusqu'à la création d'un mouvement politico-militaire, qui n'est nullement ni l'initiative, ni l'œuvre de la Famille. Alors que de manière constatable, les membres de la famille NANGAA ont offert consciencieusement et librement leurs suffrages au candidat numéro 20 suivant le vœu leur exprimé par l'un d'eux, Monsieur Christophe BASEANE NANGAA, alors Gouverneur de la Province du Haut-Uélé, nous avons le regret de vous informer que notre Famille et toute sa Lignée sont devenues la cible suppliciée et harcelée par les services de sécurité et de défense. Ils sont ainsi aidés dans leur forfaiture par des politiciens en mal de positionnement, par des particuliers jaloux et par des impromptus malfaisants animés de très mauvaise foi. Cette tournure politico-sécuritaire qui n'épargne ni femme, ni vieillard, ni enfant, a fini par incommoder notre famille et tous ses dépendants proches et lointains. Nous avons -l'impression,-voire une intention supérieure quelque part de décimer notre famille et de l'exterminer jusqu'à sa racine d'origine, c'est-à-dire sur et dans ses terres ancestrales, souligne la famille dans sa lettre au Chef de l’Etat.

La Pros.

 

LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MONSIEUR Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

 

Concerne : Persécution, chasse à l'homme, arrestations systématiques et illégales des membres de la Famille NANGAA par les forces de sécurité et de défense

Excellence Monsieur le Président,

Au nom de la grande Famille NANGAA, nous avons l'insigne honneur de vous adresser très respectueusement la présente, afin de prévenir votre Autorité de l'insécurité généralisée dans laquelle vit toute la Famille NANGAA et du risque de son extermination sur fond de la confusion intentionnellement entretenue par certains acteurs politiques mus par une volonté manifeste de la nuire. Confusion entretenue entre la Famille NANGAA toute entière et l'un de ses membres, notre frère, en la personne de Monsieur Corneille NANGAA YOBELUO, engagé depuis un temps dans une optique révolutionnaire, allant jusqu'à la création d'un mouvement politico-militaire, qui n'est nullement ni l'initiative, ni l'œuvre de la Famille.

Alors que de manière constatable, les membres de la famille NANGAA ont offert consciencieusement et librement leurs suffrages au candidat numéro 20 suivant le vœu leur exprimé par l'un d'eux, Monsieur Christophe BASEANE NANGAA, alors Gouverneur de la Province du Haut-Uélé, nous avons le regret de vous informer que notre Famille et toute sa Lignée sont devenues la cible suppliciée et harcelée par les services de sécurité et de défense. Ils sont ainsi aidés dans leur forfaiture par des politiciens en mal de positionnement, par des particuliers jaloux et par des impromptus malfaisants animés de très mauvaise foi. Cette tournure politico-sécuritaire qui n'épargne ni femme, ni vieillard, ni enfant, a fini par incommoder notre famille et tous ses dépendants proches et lointains. Nous avons l'impression, voire la conviction qu’il y a une intention supérieure quelque part de décimer notre famille et de l'exterminer jusqu'à sa racine d'origine, c'est-à-dire sur et dans ses terres ancestrales.

La dernière mission d'enquête déployée dans la cour royale, et dans le domicile de notre Papa et géniteur, JNANGAA BAMBITOYOBEY Joseph (octogénaire) dans la Chefferie de WADIMBISA, le mercredi 17 janvier 2024, a été troublante, désarmante et inadmissible. Sans aucun mandat et de manière extrêmement brutale, Papa (82 ans), alors Chef coutumier investi depuis près d'un demi-siècle, a été brimé, humilié devant la population venue en masse et privé de toute assistance pendant des heures par un groupe de militaires non autrement identifié, conduit par un Officier supérieur de FARDC, en provenance de Kinshasa.

Les casses et fouilles systématiques qui s'en sont suivies dans la cour royale, comme dans tout notre village natal, ainsi que les vérifications méthodiques opérées dans les concessions, résidences et propriétés personnelles du frère Corneille NANGAA, n'ont révélé aucune indication plausible de détention d'armes ou de quelque autre indice infractionnel coupable. Ils n'y ont finalement rien découvert d'illégal. Une preuve de plus que l'entreprise politico-militaire AFC-M23 est une aventure personnelle et propre à notre frère et elle demeure étrangère à la famille. Les rumeurs et faux bruits autour d'une quelconque complicité familiale ne sont donc pas fondés.

Dans cet univers d'amalgame, la Concession privée Golf November, appartenant à la Société Agence Golf November Sarl dont le Gérant est un frère NANGAA, a, depuis le 16 janvier 2024 jusqu'à ce jour, été investie par un autre groupe de militaires lourdement armés et qui, après avoir arrêté un frère de la famille, JR NANGAA BASEANE, lequel a été acheminé dans une destination jusqu'ici inconnue, sont en train de piller systématiquement et emporter tout en se disputant « le butin de guerre » : véhicules, pneus, pièces de rechange, ventilateur, matériels de bureau, matériels de construction, matériels agricoles, groupes électrogènes, frigo, casseroles, télévisions, etc. Tous ces biens pillés et volés par les militaires, et pire encore, par les Officiers Supérieurs des FARDC, sont la propriété de la Société Agence Golf November Sarl.

 Le 27 décembre 2023 vers 21 heures, des militaires lourdement armés ont pris d’assaut l'hôtel New Castello, situé à Kinshasa dans la Commune de la Gombe et propriété de l'épouse de notre frère. Après avoir arrêté et gardé un employé de l'hôtel, ces militaires ont chassé tous les clients et employés présents.

 A la même date du 27 décembre 2023, vers 22 heures, un autre groupe de militaires a investi leur domicile situé au no 34, Boulevard Tshatshi, Commune de la Gombe à Kinshasa, avec énormément de violence et de brutalité. Ils ont eux-aussi arrêté un employé et chassé tous les autres membres de la famille présents. Les deux employés arrêtés ont été amenés vers des lieux que nous ignorons jusqu'à ce jour et depuis, personne de la famille ne peut se rapprocher de ce domicile. A ce jour et sur fond de cette confusion, la famille compte neuf propriétés immobilières privées de ses membres, occupées illégalement par les forces de sécurité et de défense avec le même mode opératoire :

  • conquérir militairement les appartements, concessions et résidences (généralement la nuit) ;
  • (ii) occuper les lieux de force et de fait ;

                (iii) intimider, tabasser au besoin, chasser sous haute menace tous les occupants, en prenant soin d'en arrêter un ou deux à toutes fins utiles ;

                (iv) piller systématiquement mobiliers, biens précieux, véhicules, engins lourds, jusqu'aux ampoules des propriétés occupées ;

                (v) et poursuivre toute personne soupçonnée d'être proche pour passer à la prochaine étape cible. Ect.

Besoin est-il de rappeler que notre frère Corneille NANGAA est une personnalité politique et de ce point de vue, il est libre de ses opinions et actes autant qu'il peut en répondre ?

Dans le même ordre d'idées, la propriété privée étant garantie par la Constitution, au nom de quel principe les services de sécurité et de défense infligeraient-ils des représailles contre la Famille NANGAA ? C'est ainsi que nous prenons la responsabilité de rappeler à votre Autorité que notre frère Corneille NANGAA s'est délibérément lancé dans une démarche personnelle qui n'engage nullement la famille. Il est donc inconcevable que la famille soit contrainte de subir une persécution généralisée sur ses membres, leurs familles restreintes et leurs biens personnels.

En occupant militairement leur domicile par exemple, l'épouse et les enfants mineurs de Monsieur Corneille, n'ayant été ni informés et ni consultés, n'ayant ni contribué et ni même compris ce que faisait leur Père, sont désormais contraints à vivre en clandestinité, sans domicile fixe, sans scolarisation et sans emploi pour de choses qu'ils ignorent. Allez-vous cautionner de les voir punis et sanctionnés pour les erreurs, fautes et/ ou infractions qu'aurait commises leur père ou son mari ?

Puissions-nous par ailleurs faire observer à votre précieuse attention qu'en dehors de nos deux frères Corneille NANGAA et Christophe NANGAA que vous connaissez personnellement et qui sont connus dans le monde politique de notre pays, la Famille NANGAA est une famille très nombreuse et est légendairement constituée de travailleurs/laborieux, d'entrepreneurs chevronnés, d'intellectuels, de dynamiques et actifs dans l'organisation des petites et moyennes entreprises connues. Depuis l'amorce de cette traque contre les « Nangaa » qui n'épargne aucun d'entre nous, tous les membres de la famille sont soit arrêtés et gardés au secret, soit en exil, soit encore en cavale dans la nature.

Pour rappel, l'histoire troublante de notre pays ne nous renseigne-t-elle pas que les anciens acteurs des mouvements insurrectionnels parmi lesquels plusieurs collaborent brillamment avec Votre Autorité aujourd'hui, ont été traités individuellement par la justice et l'Etat congolais sans confondre, consumer, anéantir ni décimer leurs familles respectives. Cette pratique de chasse à l'homme décrétée haineusement contre les « Nangaa » est injuste et incendiaire. Elle viole les libertés et les droits fondamentaux pour autant qu’elle touche à la vie, à l'intégrité physique et la liberté de mouvement de tous les membres de notre famille, leurs épouses, leurs belles familles et très exagérément jusqu'à leurs collaborateurs et ouvriers respectifs.

Dans ce climat de traumatisme et d'injustice, la Famille NANGAA nous charge de vous transmettre sa douloureuse doléance de protestation afin que Votre Autorité daigne lui assurer protection et réparation. Au nom du DIEU des innocents, nous sollicitons Votre Haute Autorité afin que cette persécution s'arrête et que notre Famille qui n'est aucunement concernée par une quelconque déstabilisation du pays, obtienne protection, sécurité et réparation en vertu des lois de la République Démocratique du Congo.

Fait à Gombe-Wadimbisa, le 20 janvier 2024

Pour la Famille NANGAA

BAKAATO NANGAA Désiré

Copie pour information :

                VPM, Min. Intérieur et de la Sécurité,

                Min. Défense Nationale,

                Min. Justice et Garde de Sceaux,

                Auditorat Général des FARDC,

                Conseil National de Droits de l'Homme,

                Etat-major Général des FARDC,

                Conseil National de sécurité,

                Agence Nationale de Renseignements,

                MONUSCO

                Human Rights Watch/Kinshasa

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