Campagne électorale précoce dans les médias et réseaux sociaux CSAC : Christian Bosembe promet des sanctions et des poursuites en cas de récidive

Christian Bosembe LOKANDO, Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, CSAC, a une fois de plus, lors d’un point de presse tenu le mercredi 11 octobre dernier, mis en garde les professionnels des médias sur la diffusion de message de propagande dans les médias et surtout, dans les réseaux sociaux. En cas de récidive, Christian Bosembe promet des sanctions sévères et la saisine en justice des médias concernés.
En effet, le président du CSAC a tenu à rappeler que la campagne sera officiellement lancée par la CENI, et les acteurs politiques auront donc le temps de pouvoir présenter leur offre politique afin que les électeurs fassent le choix en toute responsabilité. ‘‘Mais pour l’instant, il est interdit toute forme de message de propagande’’, a-t-il précisé.
Par ailleurs, les patrons des médias, les professionnels des médias, les directeurs des programmes et des informations doivent éviter tout traitement des informations ayant trait à la campagne électorale.
D’après Christian Bosembe, ce message consiste notamment ‘’à parler du numéro des candidats, de sa vision et de sa circonscription, et cela, peu importe le format’’.
Tous les acteurs qui utilisent des stratégies malveillantes pour battre frauduleusement campagne doivent s’abstenir et attendre le début de la campagne. Il s’agit, entre autres, des pasteurs qui utilisent leurs chaires, non pas pour prêcher mais, pour faire la campagne, que cela reste dans les églises mais pas sur les réseaux sociaux ou la télévision... Les enseignants qui utilisent leur temps d’enseignement pour battre campagne que cela reste dans les auditoires mais pas dans les réseaux sociaux, la télévision.., des musiciens qui à travers leurs productions scéniques s’adonnent allègrement à des campagnes. Des journalistes candidats qui, malgré le fait que les listes soient déjà publiées par la CENI reprenant leur numéro, devraient se retirer momentanément de la profession, continuent quand même à utiliser les médias pour battre campagne pour eux ou pour leurs candidats et souvent en s’attaquant aux autres candidats mais aussi tous les acteurs politiques.
En ce qui concerne les réseaux sociaux, le numéro 1 du CSAC a laissé entendre que ‘’les réseaux sociaux n’ont pas pour vocation de détruire la société ou de nous dresser les uns contre les autres, ce ne sont pas un monde sans loi ni foi où tous les interdits sont autorisés, une vraie prime à la délinquance. Mais un véritable environnement pour transmettre les valeurs positives et partager au mieux les connaissances’’.
Malheureusement, a-t-il regretté, la RDC est comptée aujourd’hui parmi les producteurs de la bêtise sur les réseaux sociaux. C’est dans ce contexte que le CSAC a estimé que le moment est venu, de se sentir concernés par la menace des réseaux sociaux par ce que son usage peut créer.
Pour l’occasion, le CSAC appelle à la conscience de tous les utilisateurs des réseaux sociaux et tous ceux qui ont des comptes de bien vouloir avoir présent à l’esprit à chaque fois qu’il faudra publier une image ou un son de se rappeler des risques qu’ils pourraient encourir.
Cependant, il demande aux parents une vigilance extrême pour les moins de 18 ans.’’ Si pour vous la solution serait de leur retirer les téléphones nous vous encourageons dans cette démarche au cas où l'attention serait défaillante, car vaut mieux un enfant dressé sans téléphone qu’un enfant abîmé avec un IPhone’’. Au Gouvernement de soutenir la Commission de l’Alerte Numérique qui travaillera d’arrache-pied pour mettre fin à cette forme de délinquance. Et au pouvoir judicaire, de procéder au nettoyage de cet espace avec des sanctions sévères.
Il a, par ailleurs, affirmé que le CSAC ne se laissera pas duper et n’aura d’autres choix que de sanctionner sévèrement ces médias et les auteurs seront traduits en justice en cas de récidive.
Nelly Somba
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