La FIFA a officialisé mardi l'arrivée du Mondial avec 48 équipes à partir de l’édition de 2026. Elle se jouera sous un nouveau format. Les 48 équipes seront réparties en 12 groupes de 4 équipes. Les deux premiers du groupe sont qualifiés, tout comme les huit meilleurs troisièmes. Ensuite, il y aura les 1/16ème de finales, 1/8ème de finales, quart de finales, demi-finales et enfin, finale. Par conséquent, le champion du monde devra désormais jouer 8 matches en tout, alors qu'il en jouait 7 depuis 1974. Pour ce qui concerne la Coupe du monde des clubs, il y aura 32 clubs à partir de 2025. 12 clubs viendront de l’Europe, parmi lesquels, les quatre derniers vainqueurs de la Ligue de champions de l’EUFA, et les 8 meilleurs clubs européens au coefficient UEFA.
Le Roi Mohamed VI Le Roi du Maroc, Sa Majesté Mohamed VI, a annoncé mardi, la décision consensuelle du Maroc, de l’Espagne et du Portugal de présenter une candidature commune pour l’organisation de la Coupe du monde 2030, dans son discours prononcé à Kigali, au Rwanda, en marge de la cérémonie de la remise du prix d’excellence de la Confédération africaine de football (CAF). La Caf lui a donc décerné ce prix pour ses réalisations exceptionnelles pour le développement du football dans le continent. La cérémonie s’est déroulée en présence du président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino et de plusieurs légendes du football. Mohamed VI a noté que sans précédent dans l’histoire du football, cette candidature commune sera celle de la jonction : entre l’Afrique et l’Europe, entre le Nord et le Sud de la Méditerranée, et entre les mondes africain, arabe et euro-méditerranéen. Elle sera, aussi, une candidature de rassemblement autour du meilleur de part et d’autre, et la démonstration d’une alliance de génie, de créativité, d’expérience et de moyens. Mohamed VI dédie son prix à la jeunesse Pour ce qui concerne le prix qui lui a été décerné, le Roi du Maroc l’a dédié à la jeunesse : « aussi, le prix qui m’est décerné aujourd’hui est-il, d’abord et avant tout, un hommage au génie de l’Afrique et de sa Jeunesse éclatante. Il représente, à Mes yeux, une reconnaissance des choix que J’ai faits Miens, pour mettre en place les conditions propices à son expression et sa promotion. Car, au-delà du sport, le football est le fruit d’une construction sur la durée». Devant l’auguste, Mohamed VI a dévoilé le secret de son pays qui ne cesse de monter en puissance ces dernières années : « mes dames et messieurs, dans mon pays –le Royaume du Maroc, J’ai tenu à faire du football un levier de réussite et de développement humain durable. En plus d’être une passion et l’expression d’un talent créatif, le football est une vision d’avenir, un engagement de longue haleine, une gouvernance efficiente et transparente, et un investissement dans les infrastructures autant que dans le capital humain » Pour le Roi du Maroc, l’ambition qu’il a pour son pays, est consubstantielle à l’ambition qu’il a pour le continent africain : « en faisant honneur à l’Afrique lors de la dernière Coupe du Monde au Qatar, le football marocain a aussi fait honneur à ces valeurs de persévérance, d’abnégation et de dépassement de soi. Nous œuvrons pour les enraciner en ralliant le sport à l’éducation, de sorte à élargir la pratique du football notamment, à faire éclore les potentiels et accompagner les talents détectés par des formations adaptées ». Hérita Ilunga parmi les légendes présentes à cette soirée La cérémonie s’est déroulée en présence plusieurs légendes du football, dont le Congolais Hérita Ilunga. Il y a eu également la présence de l’Ivoirien Didier Drogba, la légende brésilienne Marcos Evangelista dit Cafu, le Nigérian Ayegbeni Yakubu, l’ancien joueur des Black Stars Asamoah Gyan, la légende camerounaise du football féminin Gaelle Enganamouit, la footballeuse sud-africaine Portia Modise et sa compatriote Amanda Dlamini, le Sénégalais Khalilou Fadiga, Arsène Wenger, l’ancien entraîneur d'Arsenal, le Camerounais Pierre Webo, Wes Brown (Angleterre), Lucas Radebe (Afrique du Sud), Kwadwo Asamoah (Ghana) et Perpetua Nkwocha (Nigeria). EG
La reprise de la 28ème édition du championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT), demeure toujours incertain malgré la dernière promesse faite par la Fédération congolaise de football association (FECOFA), de mettre ses propres moyens pour sauver la saison. «Nous attendons toujours avec beaucoup d’incertitudes, la reprise du championnat. Difficile de vous dire le jour, parce qu’on ne sait pas exactement quand est-ce que cette reprise va intervenir », a déclaré jeudi à l’ACP, John Mbuyi, membre de la cellule de communication de la LINAFOOT. Et pourtant, il y a un peu plus de deux semaines, soit le lundi 16 février dernier, le président de la FECOFA, Donatien Tshimanga Mwamba avait annoncé aux dirigeants de football avec pompe, que son institution était prête à disponibiliser les fonds à la mesure de sa possibilité pour la reprise du championnat en attendant la salvatrice intervention du gouvernement. Une nouvelle qui est tombé comme un ouf de soulagement dans les milieux sportifs, alors qu’il elle était loin d’être une réalité. «C’est faux. La FECOFA comptait plutôt sur les fonds alloués par la Confédération africaine de football (CAF), pour le développement en RDC, notamment la construction du centre technique moderne de formation Baudouin Kurara Mpova, à Kinkole. Mais, la CAF écrit à la FECOFA pour dire non, pas question », a ajouté John Mbuyi, avant de conclure que pour le moment, tous les espoirs ne sont tournés que vers le gouvernement. « Si l’argent sort, le championnat reprend, si l’argent ne sort pas, il n’y aura rien. Et le pire, c’est qu’on ne sait pas quand cet argent sortira », a-t-il conclu. En sommes, la reprise de ce championnat est vraiment indispensable, d’autant plus que les équipes n’ont pas joué le même nombre de matches. Il y a certaines qui sont à 11 journées, d’autres à 10, 8 et même 7. L’idéal sera d’avoir un classement où toutes les équipes auront le même nombre de matches joués. Si non, il sera difficile pour la FECOFA dé désigner les trois représentants de la RDC aux prochaines compétitions interclubs de la CAF. EG
Ça chauffera ce vendredi 3 mars, entre l’AS V.Club de la RDC et Wydad Athlétique de Casablanca du Maroc, au stade Mohamed V, sous le coup de 20h, heure locale, pour le compte de la première journée match remis, de la phase de poules de la 27ème édition de la Ligue de champions de la Confédération africaine de football (CAF). L’équipe de Bana Mbongo est arrivée sur le lieu de la compétition mercredi à 2h du matin en provenance de Kinshasa, en passant par Istanbul, en Turquie. Une forte délégation de 38 personnes dont 26 joueurs. En conférence de presse d’avant match, l’entraîneur de l’AS V.Club, Jean-Pierre Raoul Shungu a exprimé sa détermination et son ambition de faire un grand match, et ramenez du bon résultat au pays. «Nous savons que nous serons en face de WAC, une équipe que nous connaissons bien avec son public monstre et très chaud, toujours prêt de venir en soutien comme véritable 12ème homme. Mais quoiqu’il en soit, nous en ferons fi autant que possible avec un jeu ouvert, afin de ramener un bon résultat », a déclaré Raoul Shungu. Le mentor des Dauphins noirs de Kinshasa, dit qu’il suit de près la situation de ce club marocain. Il dit qu’il a une idée sur comment évolue cette équipe, par rapport à son dernier match contre la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) bien qu’il vient de changer d’entraîneur. Et d’ajouter, peu importe ce changement d’entraîneur, l’effectif du club marocain sera le même. Pour Shungu Raoul, Bien qu’évoluant à l’extérieur, son équipe fera tout pour qu’à travers son jeu, que WAC ne puisse pas supporter leurs assauts offensifs. Des absents dans son effectif… Parlant de son effectif, le coach Raoul Shungu a indiqué qu’il y aura quelques absents : «il y aura des absents dans les rangs de V.Club. En l’occurrence, Nissy Ngoma, Varel Rozan et Jacques Temopele Médina. Ce sera un handicap sur lequel nous n’allons pas pleurnicher d’autant plus que les joueurs qui seront alignés à leur place auront la même mission à remplir», a-t-il soutenu. Chikito Lema : « jouer à l’extérieur n’est pas synonyme de défendre » Présent aux côtés de son entraîneur, Chikito Lema Mabidi qui a aussi évolué pendant plusieurs années au Maroc au sein de Raja, a lui aussi affiché une attitude de combat : « le fait de jouer à l’extérieur n’est pas une contrainte pour jouer à la défensive. Nous nous sommes bien préparés pour cette rencontre. Pour avoir évolué au championnat marocain, au sein de Raja, je connais bien cette équipe. Le nouvel entraîneur de WAC est un ancien de Raja qui a comme caractéristique : le monopole et la possession de la balle. De notre côté, nous avons aussi des joueurs expérimentés et autant d’arguments possibles pour nous faire valoir, et afin de réaliser un bon match. Connaissant le championnat marocain, je présume que WAC présentera un nouveau visage. Il nous revient d’être serein et bien concentrés tout au long de cette rencontre », a-t-il affirmé. WAC et V.Club en seront, vendredi, à leur 3ème sortie respective dans ce groupe A. Ce match était initialement prévu pour le 12 février dernier mais n’avait pu se jouer en raison de la participation de cette équipe marocaine, détentrice du titre de la Ligue des champions de la CAF, à la dernière Coupe du monde de football de la Fédération internationale de football association (FIFA), organisée en février dernier par le royaume chérifien. EG
Au service de la RDC depuis le 24 août dernier, en tout cas, c’est le 24 mars prochain, soit 7 mois jour pour jour, que le technicien français Sébastien Desabre, va finalement jouer son premier match officiel sur le banc des Léopards. Le match opposera la RDC à la Mauritanie, une double confrontation comptant pour la 3ème et la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Can Côte d’Ivoire 2024. Un match très important pour la RDC qui n’a plus droit à l’erreur dans ces éliminatoires, après avoir perdu les deux premières journées, respectivement devant le Gabon à domicile (0-1) et le Soudan à l’extérieur (2-1). Contre la Mauritanie, les Congolais attendent beaucoup de Sébastien Desabre considéré comme celui qu’on attendait depuis le départ de Florent Ibenge pour sortir l’équipe nationale du football de la RDC de la mauvaise situation qu’elle traverse. Depuis 2019, la RDC n’a fait que compter des défaites et des matches nuls, les victoires sont à compter au bout du doigt. En sept mois de travail, avec à la clé, deux matches amicaux, une défaite devant le Burkina-Faso (1-3), et une victoire contre la Sierra Léone, Sébastien Desabre qui doit avoir bien étudié chaque joueur et son comportement sur terrain, a donc présélectionné 42 joueurs, dont 13 nouvelles figures. Il s’agit là, des nouveaux venus qui n’ont jamais été convoqué aucune seule fois au sein des Léopards de la RDC. Ils étaient au moins une centaine qu’il était en train de suivre depuis tout le temps, avait-il dit, dans son premier tête-à-tête avec la presse sportive. Comme qui dirait, Sébastien Desabre a donc fait parler de son talent de sélectionneur et porte alors sa touche. Une touche qui sera bien confirmée par les résultats de l’équipe sur terrain. Si l’équipe ne gagne pas, tout ne servira à rien. Les 13 nouveaux sont les suivants : Kabamba (Bravos Maquis/Angola), Mbakata (Aris/Grèce), Mbakata (Aris/Grèce), Kayembe (Charleroi/Belgique), Ikoyo Iyembe (Lupopo/RDC), Ouaneh (Chateauroux /France), Muyumba (Guingamp/France), Kinsombi (SV Sandhausen/Allemagne), Balikwisha (Standard de Liège/Belgique), Diangana (West Bromwich Albion/Angleterre), Fiston Mayele (Young Africa/Tanzanie), Laura (Sumsunspor/Turquie), Katompa (Stuttgart/Allemagne) et Kalulu (Sochaux/France). Neeskens Kebano le grand absent Puisse que Sébastien Desabre a fait ses choix, l’on note cependant certains absents de tailles, celui de Neeskens Kebano, ce vieux Léopards encore en forme avec son club, mais qui va manquer aux Léopards. Il y a aussi Ben Malango Ngita qui très souvent, ne manque pas à inscrire le but, ne sera pas non plus de la partie. N’en parlons pas de Yannick Bolasié, Marcel Tisserand, Christian Liyundama, Dieumerci Mbokani qui sont presque déjà à la fin de leur carrière. La double confrontation contre la Mauritanie se jouera le 24 mars, à Lubumbashi, et le 28 mars à Nouakchott. Ci-après, la liste complète de 42 présélectionnés Gardiens : -Siadi Baggio (TP Mazembe/RDC); -Esdras Kabamba (Bravos Maquis/Angola) ; -Joël Kiassumbwa (Bellinzona/Suisse); -Lionel Mpasi (Rodez/France); -Hervé Lomboto (Dcmp/RDC); Défenseurs : -Dieumerci Mukoko (Difaa El Jadida/Maroc); -Kalulu (Lorient/France); -Jordan Ikoko (Paphos/Grèce); -Mbakata (Aris/Grèce); -Arthur Masuaku (Besiktas/Turquie); -Kayembe (Charleroi/Belgique); -Vital Nsimba (Bordeaux/France); -Arsène Zola (Wydad Casablanca/Maroc); -Chancel Mbemba (Marseille/France); -Hénoch Inonga (Simba/Tanzanie); -Ikoyo Iyembe (Lupopo/RDC); -Merveille Bope (Standard de Liège/Belgique), -Ouaneh (Chateauroux /France) ; Milieux : -Tshibola (Ael Limassol/Chypre); -Edo Kayembe (Watford/Angleterre); -Ruddock Mpanzu (Luton Town/Angleterre); -Samuel Bastien (Burnley/Angleterre) ; -Muyumba (Guingamp/France); -Michée Mika (Lupopo/RDC); -Kinsombi (SV Sandhausen/Allemagne); -Okita (Zurich/Suisse); -Meschack Elia (Young Boys/Suisse); -Glody Lilepo (Al Hilal/Soudan); -Théo Bongonda (Cadiz/Espagne); -Lusamba (Alanyaspor/Turquie); -Samuel Moutoussamy (Nantes/France); -William Balikwisha (Standard de Liège/Belgique); -Grady Diangana (West Bromwich Albion/Angleterre); -Chadrack Akolo (Saint Gallen/Suisse) ; Attaquants : -Cedrick Bakambu (Olympiacos/Grèce); -Fiston Kalala Mayele (Young Africa/Tanzanie); -Laura (Sumsunspor/Turquie); -Jackson Muleka (Besiktas/Turquie); -Katompa (Stuttgart/Allemagne); -Gaël Kakuta (Amiens/France); -Kalulu (Sochaux/France); -Yoane Wissa (Brentford/Angleterre). EG
Dans une correspondance adressée au Directeur du développement de la CAF, la Fédération Congolaise de Football Association sollicite auprès de l’instance faitière du football africain, une mesure exceptionnelle, après la non homologation du stade des martyrs, décidée au lendemain de la dernière inspection des agents de la CAF.
Voir le sport congolais dans un climat de paix à n’importe quel prix, à la fin de chaque rencontre, est le souhait imminent de tous les amoureux du ballon rond. Pour mettre fin à toutes sortes d’actes de vandalisme dans les installations sportives congolaises, et dans son rôle de recadrer les équipes à l’esprit du fair-play, la Ligue nationale de football (Illicocash) avait convoqué en urgence la Commission de Discipline (CDC) le dimanche 22 juin 2025 à Kinshasa.
Cette réunion stratégique avait pour but de statuer sur les incidents qui surviennent pendant et après le match, plus particulièrement ceux survenus lors de la dernière rencontre entre le Football Club Saint-Eloi Lupopo et le CS Don Bosco le samedi 21 juin dernier au stade Kamalondo de Lubumbashi.
Dans cette même logique, la réunion visait également à traiter rapidement les dossiers disciplinaires, en vue du match retour prévu aujourd’hui 24 juin entre le champion en titre TP Mazembe et Lupopo.
Cependant, suite à ces incidents graves, la LINAFOOT avait également suspendu le résultat final jusqu’à l’examen du rapport des officiers dudit match.
Lors de ladite réunion, les conclusions de la CDC auraient été déterminantes et auront des conséquences directes sur la suite du match retour.
Selon une source interne proche du dossier, beaucoup des scénarios étaient sur la table, entre autres : un match à huis clos sans la présence du public, des mesures de sécurité renforcées notamment, avec des restrictions strictes pour l’entrée au stade, des sanctions exemplaires contre le club jugé fautif, conformément aux règlements en vigueur.
Face à cette situation, les autorités de la ville de Lubumbashi et ceux du football congolais dans l’ensemble s’activent et envisagent d’interdire d’une manière temporaire le déroulement des activités sportives au stade Kamalondo en attendant que les conditions de sécurité soient garanties, parce que ce mythique stade est considéré présentement comme un lieu où les actes de vandalisme se produisent.
La LINAFOOT ainsi que les institutions concernées sont dorénavant sous pression dans le souci de garantir un dénouement exacte, rapide et sécurisé dans un climat tendu. Par ailleurs, le stade Kamalondo est choisi pour l’organisation de la cérémonie de clôture du championnat national.
Il y a lieu de noter que les incidents du dernier match joué entre le TP Mazembe et Lupopo ont fermement marqué les esprits, avec notamment, la mort tragique d’un supporter de Lupopo, une tragédie qui emmêle la communauté sportive.
La Confédération africaine de football (CAF), a attribué à l'Association Égyptienne de Football (EFA) et au gouvernement égyptien les droits d’organisation de la Coupe d'Afrique des Nations U20 2025. Cela fait suite à la décision de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) et du gouvernement de Côte d'Ivoire de se retirer de l’organisation du tournoi, en raison de circonstances imprévues.
L'Association Égyptienne de Football et le gouvernement égyptien avaient précédemment soumis une candidature pour accueillir la Coupe d'afrique des Nations U20 CAF 2025. Le match d'ouverture de la Coupe d'Afrique des Nations U20 CAF 2025 se jouera le dimanche 27 avril 2025 et la finale le 18 mai 2025.
Les Léopards de la RDC qualifiés pour cette Can, évolueront dans le groupe A, en compagnie désormais de l’Egypte, pays organisateur, du Ghana et de la Tanzanie.
Dans le cadre de la trêve internationale de ce mois de mars, le sélectionneur Guy Bukasa et ses poulains ont livré deux matches amicaux contre le Sénégal en aller et retour soldé par une défaite (0-2) et un match nul (0-0). Les Léopards sont en train d’affûter leurs armes pour aller faire une bonne Can en Egypte.
Ça fait exactement 3 mois et 13 jours que l’AS V.Club de Kinshasa, pourtant ‘‘Mokonzi ya terrain’’, n’a plus gagné le moindre match au championnat en cours de la Ligue nationale de football (Linafoot). Dans cet intervalle de jours, V.Club a joué 8 matches, soldés par 4 matches nuls et 4 défaites. La dernière défaite, c’est celle de ce dimanche 29 mars 2025, au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, devant Céleste FC de Mbandaka (1-2), en match comptant pour la 18ème journée du prestigieux championnat national.
Il est vrai que dans le passé, V.Club a déjà connu des moments difficiles. Mais, ce mauvais vent d’un total de 8 matches sans victoire semble être une première dans l’histoire. Aboubacar Diarra a marqué pour V.Club, tandis que Jephté Kapela et Benny Namboka ont fait la fête du coté Céleste FC, en arrachent une belle victoire.
Une défaite de trop qui éloigne Vita Club petit-à-petit de la qualification pour la phase de play-off. Pour le moment, au classement V.Club occupe la 5ème place 25 points, 18 MJ (+3). Son bourreau de ce dimanche, Céleste FC, vient juste après lui avec 22 points, 19 MJ (-8).
Des problèmes sérieux au sein de l’équipe
Si Vita ne gagne plus, il n’y a rien pour rien, racontent quelques V.Clubiens de première heure. La grande famille vert et noir a depuis un certain temps perdu son sourire, à cause des conflits internes. Pas plus tard que le jeudi dernier, le président de l’équipe, Amadou Diaby a été devant la barre du conseil suprême pour faire le point sur la situation de l’équipe. Devant les sages, le numéro 1 de la coordination a passé au peigne fin la situation générale de l’équipe depuis son élection le 19 décembre 2023, en passant par les relations entre Vita et les Turcs, ainsi que les réponses aux accusations des pétitionnaires qu’il qualifie de sans fondement.
Amadou DIABY rappelle que c’est depuis 2023 qu’il a accepté de prendre l’équipe après l’accord entre les Trucs et le conseil suprême, dans le but de développer et de restructurer en profondeur l'as V.Club de Kinshasa.
Aussitôt arrivé, le manager Diaby dit avoir trouvé un tableau noir d’un effectif de 38 joueurs, dont 17 étrangers, sans prime à la signature et des arriérés de salaire allant de 4 à 5 mois, une interdiction des recrutements, et une somme évaluée à près de 800 000 dollars américains. Aucune organisation administrative, moins encore un compte bancaire.
Les Turcs se sont retirés en toute clandestinité
Parlant du contrat entre le club et les Turcs de la société Milvest, Amadou Diaby a révélé que, depuis mi-décembre, les Turcs sont quasi inexistants, laissant les salaires impayés depuis novembre 2024. Cela n'a pas handicapé le bon fonctionnement du club. Diaby précise avoir pris ses responsabilités d’une manière ou d’une autre. Simplement, les résultats ne viennent pas. V.Club ne fait que continuer à descendre aux enfers.
Le classement du groupe B (J12/PHASE) se présente de la manière suivante :
1. AS Maniema Union 40 points, 17 MJ (+20),
2. FC Les Aigles du Congo 37 points, 20 MJ (+11),
3. AC Rangers 31 points, 19 MJ (+9),
4. AF Anges Verts 26 points, 19 MJ (+1),
5. AS Vita Club 25 points, 18 MJ (+3),
6. Céleste FC 22 points, 19 MJ (-8),
7. DC Motema Pembe 21 points, 19 MJ (-8),
8. AS Dauphin Noir 19 points, 12 MJ (+1), BP : 14,
La commission électorale chargée d’organiser les élections à la Ligue nationale de football (Linafoot), en République Démocratique du Congo, a publié les trois listes provisoires des candidatures retenues au comité exécutif de cette instance sportive, dans un document parvenu, lundi, à l’ACP.
« Attendu qu’à l’issue de l’appel à candidature la commission électorale de la Ligue nationale (Linafoot), a réceptionné quatre listes. Et qu’après un examen minutieux des dossiers composant chaque liste, la commission électorale procède à la décision dont la teneur suit : sont déclarés provisoirement recevables, les listes des candidats Kikuni Yano Delphin, Menayame Wazolwa Timothée, et Booto Lueto Liena Jean-Claude », a-t-on lu.
Dans ces listes, chaque candidat président de la Linafoot postule avec derrière lui, un total de 13 personnes réparties dans les différents autres postes, notamment : 1er Vice-président, 2ème Vice-président, 3ème Vice-président, Secrétaire national, Secrétaire national adjoint, Trésorier ainsi que les membres. Il s’agit là donc une affaire des tickets gagnants.
Par ailleurs, il y a lieu d’indiquer que dans les quatre candidatures réceptionnées, une seule n’a pas été provisoirement retenue, il s’agit celle de Kandu Zaza Kafunzala Jean par manque de certains documents : « est déclarée provisoirement irrecevable, la liste du candidat Kandu Zaza Kafunzala Jean, suite à l’absence des éléments ci-après dans le dossier de la tête de liste : manque de lettre de motivation et absence de l’extrait de casier judiciaire en cours de validité », a-t-on lu.
Le sélectionneur des Léopards de la République Démocratique du Congo, Sébastien Desabre s’attend à un grand match d’un spectacle de haut niveau ce mardi 25 mars 2025, contre les Mourabiounes de la Mauritanie, au stade municipal de Nouadhibou, dans le cadre de la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le technicien français s’est exprimé lundi dans la soirée en conférence de presse d’avant match, quelques heures avant la traditionnelle séance de reconnaissance du terrain.
Sébastien Desabre qui a promis de monter sa meilleure équipe, a souhaité qu’il ait du fair-play dans ce match, et que la meilleure gagne. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 17h, heure de Kinshasa.
La Mauritanie et la RDC vont se rencontrer pour la 5ème fois depuis 2014. Dans les quatre premières confrontations, la RDC compte trois victoires contre un seul match nul. La première confrontation en 2014, c’était dans le cadre du championnat d’Afrique des nations (Chan), en Afrique du Sud. Les deux équipes s’étaient rencontrées en phase de poules, et les Léopards de la RDC conduits par Santos Muntubile, s’étaient imposés 1-0, but d’Eddy Ngoy Emomo.
La deuxième confrontation, il fallait attendre 2023, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Can Côte d’Ivoire. Au match aller, le 24 mars 2023, au stade TP Mazembe, à Lubumbashi, la RDC s'était imposée (3-1), buts de Gaël Kakuta, Cédric Bakambu et Arthur Maswaku. C’était là, le tout premier match officiel de Sébastien Desabre sur le banc des Léopards. Au match retour, le 29 mars 2023, à Nouakchott, marquant la troisième confrontation, un score de nul (1-1) avait sanctionné cette rencontre, avant de voir la RDC gagner ce match sur tapis vert suite à l’alignement par la Mauritanie d’un joueur irrégulier.
La quatrième confrontation, c’était le match aller de cette campagne qualificative à la prochaine Coupe du monde, le 15 novembre 2023, au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa. Les Léopards l’avait remporté par un score net de 2-0, avec des réalisations signées Yoane Wissa (62ème) et Théo Bongonda (82ème). Plus de 16 mois après, les deux équipes qui désormais se connaissent bien, vont se livrer à un batail de titan ce mardi au stade municipal de Nouadhibou, en Mauritanie. La RDC avec ses 10 points veut prendre le large au classement, tandis que la Mauritanie (2 points) voudrait se relancer.
Les Léopards de la République Démocratique du Congo reçoivent les Bright Stars du Soudan du Sud ce vendredi 21 mars 2025, au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, sous le coup de 17h, heure locale, dans le cadre de la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 avec qu’un esprit de vainqueur. Les regrets d’avoir terminé l’année 2024 avec deux défaites (RDC-Guinée 0-1 ; RDC-Ethiopie 1-2), malgré la qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, sont toujours dans la mémoire du sélectionneur Sébastien Desabre, qui promet de tout donner avec objectif de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde. Il s’est exprimé jeudi à la conférence de presse d’avant match au siège de la Fédération congolaise de football association (Fecofa).
« On est lancé dans une nouvelle campagne avec de nouveaux objectifs. On a terminé l’année 2024, on a pris le temps de faire le bilan en réalisant les objectifs qui étaient devant nous en 2024, c’est-à-dire faire une très bonne Can en Côte d’Ivoire, et se qualifier pour la prochaine au Maroc », a-t-il déclaré.
Et d’expliciter, la nouvelle campagne c’est la Coupe du monde, où l’ensemble de l’équipe est très engagé : « les joueurs sont conscients de l’importance que représente le fait de défendre les couleurs du pays sur la scène sportive. Nous avons qu’à chaque sortie, et plus particulièrement à domicile cela revêt une importance capitale, c’est l’occasion de transmettre un message de courage d’abnégation et de victoire. Effectivement, nous on se prépare pour un match de football mais nous savons que l’image que nous laisserons demain est importante. Comme toujours, c’est ce que je dis aux joueurs, et c’est l’un des critères de ma sélection. Quand on rejoint l’équipe nationale, on est avant tout un représentant de la nation, nous devons donner le maximum, et c’est ce qu’on fera demain ».
Sébastien Desabre a donc promis de briser le lien des défaites d’autant plus que la course à la première place se discuter très cher dans ce groupe B: « nous sommes à un point du Sénégal et à trois points du Soudan… Même si nous devrons nous déplacer à trois reprises, nous recevrons chez nous le Sénégal et le Soudan. Nous ferons le point après tous les matches, mais l’essentiel est d’avoir le destin entre nos mains. Et nous, nous avons notre destin entre nos mains » a-t-il conclu.
‘‘On va jouer pour poser des problèmes à la RDC’’
Pour sa part, le sélectionneur du Soudan du Sud, Nicolas Dupuis, de nationalité française également, a reconnu la supériorité de la RDC sur papier face à son équipe, mais quoi qu’il en soit, ils vont jouer pour poser des problèmes aux Léopards : «Pour moi, les Léopards de la République démocratique du Congo sont les favoris de ce groupe B, au regard de la qualité des joueurs et du jeu produit sur le terrain. L'effectif du Soudan du Sud est en majeure partie constitué par des joueurs âgés de 16-17 ans, dont certains vont découvrir la haute compétition. Nous travaillons pour l'avenir. Qu'à cela ne tienne, on va tout donner pour offrir de la joie à la population sud-soudanaise. L'état d'esprit de mes joueurs est au beau fixe et ils vont jouer sans se poser beaucoup des questions, mais dans le but de poser des problèmes à la RDC », a-t-il déclaré.
Les supporteurs des Léopards en brassard rouge !
Pour ce match qui se joue dans un moment où le pays est confronté par la guerre des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, le ministre des Sports et Loisirs, Me Didier Budimbu, en solidarité avec la population de l’est, a demandé aux supporteurs des Léopards, particulièrement aux Kinoises et Kinois qui vont se déplacer au stades, de porter des brassards rouges pour rester en communion avec les victimes de cette guerre dans la partie est du pays : « ce geste symbolique témoignera de notre compassion et de notre soutien envers nos compatriotes touchés par l'agression », a-t-il déclaré dans un tête-à-tête mercredi avec presse sportive.
Pour ce match, Didier Budimbu a réuni tour à tour, toutes les couches sportives, notamment : les supporters, les structures de soutien aux Léopards, ainsi que les légendes du football congolais, objectif, se ranger comme un seul homme pour conduire l’équipe à la victoire.
Le programme des autres matches
C’est une cinquième journée cruciale en route pour la Coupe du monde qui a commencé mercredi par une très mauvaise prestation du Cameroun tenu en échec par l’Eswatini (0-0). L’ensemble des matches se présente comme suit :
Arrivé en France, il y a moins de deux mois, le Congolais Meschack Elia, qui a signé à Nantes, parle de son adaptation en Ligue 1 après avoir quitté le championnat suisse. Au cours d’un entretien, organisé par la Ligue de football professionnel (LFP), l’attaquant des Léopards a aussi évoqué son rêve de jouer la Coupe du monde et l’importance du maillot congolais pour lui et ses coéquipiers.
RFI : Comment se passent vos premiers pas avec Nantes dans ce championnat de Ligue 1 que vous découvrez ?
Meschack Elia : La Ligue 1 est un championnat qui m’a toujours attiré, j’ai eu l’opportunité de venir, il y a deux ou trois ans et cela ne s’est pas fait. Aujourd’hui, je suis très content d'être ici. C’est vrai que ce n’était pas facile au début, car je n’ai eu que deux jours d’entraînement avant mon premier match (face à Brest). Mais petit à petit, je m’adapte à la philosophie du coach, au staff et à l’équipe.
Il y a certains de vos coéquipiers qui ont joué ou jouent en Ligue 1 comme Chancel Mbemba, Cédric Bakambu ou Samuel Moutoussamy qui a même joué à Nantes. Vous leur avez parlé avant de signer ?
Oui, j’ai parlé plusieurs fois avec eux. Avec « Moutouss » surtout, chaque fois qu’on se croisait en sélection, il me parlait de Nantes, parce que j’avais déjà eu des contacts avec le club. Il m’expliquait comment ça fonctionnait ici. Il me disait que les gens étaient sympas et que c’était un club de famille. Chancel Mbemba, lui, avec son expérience à Marseille m’a donné beaucoup de conseils.
Et comment vous trouvez le niveau de la Ligue 1, par rapport au championnat suisse où vous évoluez ?
Le championnat suisse est un bon championnat, j’y ai joué cinq ans et je respecte beaucoup ce championnat. Mais la Ligue 1 est au-dessus. Ici, c’est une vraie bataille ; tout le monde court, tout le monde charbonne, c’est un championnat vraiment de haut niveau. C’est pour ça que j’ai toujours voulu évoluer en Ligue 1 pour progresser. Il y a beaucoup de joueurs passés en Ligue 1 qui m’ont donné envie de venir, mais si je commence à en citer, ça va faire beaucoup.
Vous êtes en équipe nationale du Congo depuis plus de cinq ans. Comment vous voyez votre statut aujourd'hui ?
Je pense qu’il y a des doyens comme Chancel Mbemba ou Cédric Bakambu et après, je peux dire que je me considère comme un cadre de l’équipe. On vit bien, l'ambiance est bonne et on partage notre expérience. Nous sommes là aussi pour partager notre vécu avec les plus jeunes joueurs de l’équipe.
Il y a eu la CAN 2024 en Côte d’Ivoire où la RDC a fini quatrième. Comment vous vous êtes senti personnellement dans cette compétition ?
Ce n’était pas facile pour moi au début et pour l’équipe avec trois matchs nuls en trois matches. La qualification pour les huitièmes nous a libérés et le staff a su nous motiver pour aller jusqu’en demi-finales. On a été éliminés par la Côte d’Ivoire après, mais l’ambition était d’aller au bout, en finale et pourquoi pas gagner le trophée par la grâce de Dieu. Maintenant, on est encore qualifiés pour la prochaine CAN, l’objectif est de rejouer les demi-finales et aller en finale.
Dans quelques jours, les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 reprennent. Quelle est l’ambition de la RDC dans un groupe, pour l’instant, dominé par le Soudan qui est devant le favori, le Sénégal ?
Nous, on rêve de la Coupe du monde. Depuis tout petit, j’ai toujours entendu que le Zaïre avait joué la Coupe du monde, aujourd’hui, en tant que joueur de l’équipe nationale, j’ai envie d’aller à la Coupe du monde avec le nom de la RDC. Ce n’est pas seulement moi, c’est l’ambition de tout un groupe. Cela ne sera pas facile et on va tout faire pour être qualifiés. On a le potentiel. Aujourd’hui, au Congo, il y a de grands joueurs, de jeunes talentueux et un entraîneur qui fait du bon travail, ce serait dommage si on ne se qualifie pas. On est vraiment focus sur ça, et notre ambition, je le répète, c'est d'aller à la Coupe du monde.
Le football au Congo est une religion, on peut dire…
(Il coupe) Ah oui, c’est comme au Brésil. Tous les enfants jouent au football, même s’il y a d’autres sports, c’est le foot qui attire le plus de monde.
Que représentent l'équipe nationale et les Léopards pour les supporters ?
Tout ! Cela représente tout. Dès qu’il y a un match de l'équipe nationale, tout le peuple répond présent. Tout le monde est concentré sur les rencontres des Léopards. L’équipe nationale, ce n’est pas que le football simplement ou les drapeaux, c’est notre cœur. Cela permet aussi aux supporters de s'identifier à l'équipe, d'oublier peut-être des soucis. Une victoire de l’équipe nationale change beaucoup de choses au Congo. Quand j’étais petit, je rêvais du jour où je jouerai en équipe nationale. C'était vraiment mon ambition depuis tout petit.
Vous avez toujours rêvé de jouer au foot et de devenir professionnel ?
Petit, c’était tout le temps le football même si j’étudiais aussi. J’ai également pratiqué le karaté, mais tous mes frères faisaient du foot et vivaient du foot, donc j’ai suivi. Je me suis dit pourquoi pas aller le plus loin possible et aller là où mes grands n’ont pas pu aller, c’est-à-dire devenir professionnelle, signer dans un grand club et aller en équipe nationale.
_thumbnail.png)
