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RPDC : une forte impulsion donnée à la création des forêts

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans ; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, toutes les régions du Pays (123.214km2) ont impulsé, énergiquement, la création des forêts en plantant une centaine de milliers d’hectares d’arbres à l’échelle nationale, cela dans la période de reboisement printanier.
1. La Province Hamkyong-Nord
- Elle a planté une vingtaine de milliers d’hectares de diverses espèces d’arbres économiquement rentables.
- La Ville Hoeryong, après avoir bien choisi la saison de reboisement, a concentré tous ses effectifs et moyens pour créer la forêt de mélèzes de Changsong (une zone montagneuse de la Province Phyongan-Nord, NDLR) dans la région de plus de 2.000ha et augmenter, au maximum, le taux d’enracinement des plants d’arbres grâce à l’emploi de stimulateurs de croissance.
- La Ville KIM Chaek (1903-1951; Martyr de la Résistance antijaponaise 1930-1945, NDLR) qui s’investissait dans la consolidation des bases matérielles et techniques de la pépinière-mère a procédé au creusement de fosses, à l’épandage d’humus, au damage de terre et à d’autres, conformément aux exigences des normes techniques, assurant, ainsi, les conditions de croissance suffisantes pour différentes espèces d’arbres y compris le pin-pignon, l’abricotier, l’aronie, etc.
- L’Arrondissement Kilju s’est préoccupé de bien choisir les espèces d’arbres et le nombre d’arbres par hectare pour se procurer des plants d’arbres. Grâce à l’intensification de sa direction technique, il est parvenu à planter un million et des centaines de milliers d’arbres de plus de 10 espèces, et prend soin, maintenant, de l’entretien de ceux-ci.
2. La Province Jagang
- D’après son programme de créer davantage de forêts économiques conformes aux particularités locales, elle a planté des dizaines de milliers de surfaces de dizaines de millions de plants d’arbres.
- La Ville Huichon qui s’était procurée une quantité suffisante de plants d’arbres de diverses espèces est parvenue à les transplanter, en faisant appel aux méthodes de plantation avancées. (Résultat: plus de 1,7 million d’arbres à fruits sauvages et ceux oléagineux ont été enracinés dans des montagnes.)
- Les Arrondissements Sijung et Jasong ont sélectionné les arbres de bonnes essences selon le principe du choix des arbres appropriés au sol, et mené le reboisement dans le cadre d’un mouvement de masse.
3. Les Villes Pyongyang et Nampho et la Province Hwanghae-Sud, etc
Elles ont procédé, avec soin, à la plantation d’arbres en tenant compte de leurs conditions climatiques et pédologiques, obtenant, ainsi, de grands succès dans le reboisement.

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RDC : pour les prochaines élections, la Cenco veut jouer un rôle d'observateur électoral

A l’issue de cinq jours des travaux de la 60e session plénière, les évêques de la RDC affirment que l’Église catholique va jouer le rôle d’observation électorale à condition qu’il y ait des garanties de transparence. Pour cela, une commission a été mis en place afin d’assurer le suivi du processus électoral.
« Pour des élections crédibles, peuple congolais, réveille-toi de ton sommeil », c’est le message de la commission épiscopale nationale du Congo (Cenco) rendu public ce vendredi à Lubumbashi.
La Cenco demande avant tout la mise en place d’un cadre tripartite de concertation qui comprend la majorité au pouvoir, l’opposition et la société civile. Elle exige aussi un audit externe du fichier électoral, sinon, elle se retire du processus.
« Si elle n’a rien à cacher, la Céni ne devrait pas hésiter pour cette contre-expertise qui ne va pas déranger les délais. Mais si la Cenco et l’ECC (Église du christ au Congo) concluent que nous ne sommes pas dans les conditions d'observer des élections, donc ce qui se prépare ne sont pas des élections que nous pouvons recommander à la population », explique Monseigneur Donatien Nshole, le porte-parole de la Cenco.
Dans leur message, les évêques se sont montrés très sévères envers des candidats qui ne servent que leurs propres intérêts, des « opportunistes qui changent de camp, simplement pour des questions d’intérêt ». Ainsi, les évêques « déconseillent de voter pour ceux qui viennent avec comme suppléant leurs membres de famille, de voter pour les tribalistes et les népotistes, et ceux qui achètent les consciences ».
Enfin, la Cenco recommande à la population de rester vigilante au cas où les résultats ne refléteraient pas la vérité des urnes. Elle annonce déjà qu’elle userait des voix pacifiques.
Rfi

 

RDC : pour les prochaines élections, la Cenco veut jouer un rôle d'observateur électoral
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Assassinat de Franck Ngyke : André Ipakala réclame justice !


André Ipakala Abeiye Mobiko, Editeur de La Référence Plus, considère que l’avènement de l’Etat de droit tel que prôné par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi est le seul moyen qui va permettre à la famille Ngyke d’obtenir justice après l’assassinat injuste de Franck Ngyke Kangunda dans les circonstances jusqu’alors non élucidées. Au cours d’un point de presse tenu le week-end dernier au siège de son journal, il a exhorté les autorités compétentes à se pencher sur ce dossier pour permettre à la famille de l’illustre disparu d’être rétablie dans ses droits.
Franck Ngyke fut assassiné le 3 novembre 2005 alors qu’il prestait encore à La Référence Plus. C’est quelques années après sa disparition tragique que Grâce Ngyke, sa fille biologique, après un parcours académique éloquent à l’IFASIC, a été choisie pour récupérer sa plume.
A la même occasion, l’Editeur Ipakala a annoncé la mise en place d’un groupe de plaidoyer dénommé ‘’Justice pour Franck Ngyke’’. Un Groupe qui sera constitué des membres de la famille biologique, des journalistes du média La Référence Plus, des journalistes extérieurs, toutes rédactions confondues, et des groupes de défense de droits des journalistes et des Forces vives de la société civile pour appuyer la démarche.
«Le 3 mai dernier, lors de la célébration de la journée mondiale de la presse, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait tenu un discours dans lequel il a promis à la presse que ‘’Pendant mon mandant aucun crime ne restera impuni’’», a-t-il rappelé.
Pour lui, la presse doit avoir un espace de commémoration de grandes figures médiatiques pour marquer une sorte de rupture avec l’impunité liée à l’exercice de la liberté de la presse et le droit à l’information vérifiée.
Un peu d’histoire
Franck Kangundu, dit Franck Ngyke, (1953-2005) fut un journaliste aux compétences pointues. Il a travaillé pendant 15 ans pour le journal indépendant La Référence Plus, dont il était le chef du service politique.
Hénoc Akano

Assassinat de Franck Ngyke : André Ipakala réclame justice !
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RDC : la Cenco réclame des élections libres et fustige un recul démocratique

La puissante Eglise catholique congolaise a réclamé vendredi l’organisation d’élections ‘’libres, inclusives, transparentes et apaisées’’ en République Démocratique du Congo (RDC), tout en dénonçant un processus ‘’mal engagé’’ et un recul déplorable en matière de libertés politiques. « Nous sommes convaincus que la stabilité de notre pays et le bien-être de sa population passent notamment par des élections libres, transparentes et apaisées. Et ce, à tous les niveaux », a indiqué la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) dans un communiqué reçu à Bruxelles et publié à l’issue de sa 60e assemblée plénière, tenue du 19 au 22 juin 2023, à Lubumbashi (Haut-Katanga).
Les évêques catholiques vont état d’un climat politique tenu, alors que la RDC doit organiser des élections générales le 20 décembre prochain, dont une présidentielle à laquelle l’actuel Président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est candidat. « Les premiers gestes du Président de la République en 2019, après son accession au pouvoir étaient porteurs d’espoir pour un Etat de droit, notamment pour l’ouverture de l’espace politique et médiatique, la libération des prisonniers politiques et le retour au pays des exilés », ajoute la Cenco.
« Malheureusement, nous observons aujourd’hui un recul déplorable caractérisé par la répression violente des manifestations de l’opposition, la restriction de la liberté de mouvement des opposants, des tentatives des projets de lois discriminatoires, l’instrumentalisation de la justice et les arrestations arbitraires », déplore le Clergé catholique congolais.
Selon lui, « l’intolérance politique s’observe aussi dans la sphère des fanatiques violents qui s’attaquent au grand jour aux adversaires politiques et à ceux qu’ils accusent d’être proches d’eux. En témoignant les actes de violence et d’intimidation contre nous, évêques membres de la Cenco lors de notre visite pastorale à Kasumbalesa (à la frontière entre la RDC et la Zambie, NDLR), le dimanche 18 juin ».
Plusieurs cas d’arrestations des opposants par les services de sécurité ont été enregistrés ces dernières semaines. A ces actes, s’ajoutent des perquisitions des résidences des opposants par des agents de sécurité.
La Cenco s’en prend aussi à l’activisme de la brigade spéciale de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès social, le parti présidentiel), Force du Progrès (BSU) « opérant comme une milice, visiblement entretenue, qui collabore parfois avec la police pour traquer les adversaires politiques et d’autres paisibles citoyens portant un regard critique sur la gouvernance actuelle du pays ».
« Nous condamnons toutes ces pratiques inacceptables et rappelons que nous tenons aux élections inclusives. A ce propos, le peuple n’acceptera pas un empêchement purement politique de qui que ce soit de se présenter comme candidat aux élections. Il faut lui laisser la liberté de faire le choix de ses dirigeants, conformément à la constitution », affirment encore les évêques.
A propos du processus électoral, la Cenco reconnait les efforts du Gouvernement et de la commission électorale nationale indépendante (Céni), tant dans la publication du calendrier électoral que dans la constitution du fichier électoral.
« Toutefois, ces avancées ne suffisent pas pour l’organisation des élections réellement crédibles », souligne l’Eglise en pointant l’inexistence d’un cadre de concertation tripartite (majorité, opposition, société civile), idéal pour clarifier la problématique des Centres d’inscription (CI) qui n’ont pas été retrouvés sur terrain, la question des matériels électoraux sensibles détenus par des personnes non qualifiées, la situation de l’exhaustivité des données des Centres d’inscription ayant connu des disfonctionnements. La Cenco regrette également l’absence d’une contre-expertise crédible par un organisme international spécialisé pour auditer le fichier électoral.
« Le refus par la Céni de répondre favorablement à ces deux pertinentes demandes prouve à suffisance que le processus électoral est le mal engagé », affirment les évêques.
« Ayant été abusés aux élections de 2018 (contestée et à l’issue desquelles M. Tshisekedi a été proclamé Président, NDLR), nous devons en tirer des enseignements et nous comporter de façon conséquente pour que désormais, les institutions à mandats électifs de notre pays soient dirigées par des personnes réellement élues », indique encore le communiqué.
La Cenco réaffirme son intention d’accompagner le processus avec une mission d’observation électorale conjointe avec l’Eglise du Christ au Congo (ECC, protestante). « Bien entendu, cet accompagnement n’aura de sens que si la Céni donnait un minimum de garantie de transparence. Autrement, nous n’allons pas nous aligner », prévient-elle.
La libre Afrique

 

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SNEL : Samuel Kaya Kinzonzi réélu à la tête de l’intersyndical

Le vent de la restauration ne cesse de souffler à la SNEL s.a. Après la réhabilitation intervenue le jeudi dernier du Directeur Général de la SNEL s.a, David Lusinde, le vent a soufflé au sein de l’intersyndical de cette même société de l’Etat. Le syndicat de la Force Interprofessionnelle de la RDC (FIC), à travers une cérémonie qui s’est déroulée ce lundi 26 juin 2023, a remercié tous les travailleurs pour la confiance renouvelée à M. Kaya Kinzonzi Samuel pour son maintien à la tête de l’intersyndical de la SNEL s.a.
A l’occasion, le patron de l’intersyndical de la SNEL, a réitéré sa disponibilité dans la défense des intérêts des agents de la SNEL ainsi que la sauvegarde de l’outil de production durant son mandat.
Se confiant à la presse, le numéro un de la SNEL, David Lusinde a dévoilé l’élément fondamental de la SNEL et son intersyndical. « Je pense que l’élément fondamental ce sera une relation basée sur le dialogue. La délégation syndicale à côté de l’employeur. Nous sommes en train de concourir au bien être des employés et je pense que le dialogue permanent sera notre mode opératoire et nous espérons que nous allons améliorer beaucoup des choses ensemble », affirme-t-il. Par rapport au lancement des travaux annuels employeur - syndicat qu’il a ouvert, il a souligné que l’amélioration des conditions de travail des travailleurs sera à l’heure. «Je pense qu’il y a plusieurs questions visant l’amélioration des conditions de travail qui seront à l’heure notamment, la mise en application du troisième palier du Smig et je pense que tous ces éléments seront repris à l’intérieur et c’est une occasion pour que l’employeur ainsi que les délégations syndicales soient sur la même table et d’échanger. Je pense que ce sera une activité qui parait très fructueuse », a-t-il reconnu.
Pour sa part, Samuel Kaya reste satisfait et plus que déterminé pour ce nouveau mandat à la tête de l’intersyndical de la SNEL s.a. «Les objectifs à atteindre, c’est plus sauvegarder l’outil de production qui est l’entreprise. Parce que déjà, sans l’entreprise il n’y aura même pas des syndicats et à part cela, c’est plus protéger aussi les emplois. En protégeant les emplois, ça va intervenir à l’aspect des avantages, les avantages des travailleurs… nous pensons, avec nos discours, rapprocher l’employeur et la délégation syndicale. Surement on va atteindre des objectifs…», a-t-il conclu.
Israël Mpoyi

 

SNEL : Samuel Kaya Kinzonzi réélu à la tête de l’intersyndical
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RDC : les Nations Unies toujours inquiètes mais Ruto optimiste

La sous-secrétaire générale des Nations Unies pour l'Afrique, Martha Pobee, a prévenu , lundi 26 juin, le Conseil de Sécurité sur la détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo au cours de ces trois derniers mois dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu malgré une accalmie des affrontements armés entre les rebelles du M23 et les Forces Armées Congolaises.
Une inquiétude qui contraste avec l’optimisme affiché par le président William Ruto qui affirme sur Tv5 qu’à ce jour, le cessez-le-feu est observé sur toutes les lignes de fronts. Les forces est-africaines se sont interposées entre les forces régulières congolaises et les rebelles au niveau de Bunagana avant de réitérer que les contingents kenyans vont rester à l’Est «jusqu’à ce que la RDC soit dotée d’une armée et d’une police capables de sécuriser sa population».
Cette adjointe de Guterres a, cependant, fait savoir que le retrait des terroristes du M23 des zones occupées a été plutôt fragmentaire, tactique et politique alors que ces derniers contrôlent toujours une grande partie des territoires de Masisi et de Rutshuru ainsi que la circulation des personnes et des biens dans ces zones.
Et d’insister : " De plus, son repositionnement offensif de ces dernières semaines fait craindre que les hostilités ne reprennent à tout moment".
La déléguée des Nations Unies en Afrique a, toutefois, salué les efforts des dirigeants régionaux pour amener les parties concernées à mettre en œuvre les décisions de la feuille de route de Luanda et du processus de Nairobi.
"Pour que ces efforts portent leurs fruits, il est urgent que le M23 se retire complètement des territoires occupés, dépose les armes sans condition et rejoigne le programme de démobilisation, désarmement, relèvement et stabilisation communautaire ", a fait remarquer Martha Pobee.
Pour ce qui est de la crise sécuritaire en Ituri, la haute responsable de la mission onusienne a exhorté tous les groupes armés à cesser les hostilités et a appelé au redéploiement des FARDC pour restaurer l'autorité de l'État.
Elle a, par ailleurs, recommandé aux autorités congolaises de demander des comptes aux auteurs des violences signalées au Sud dans le Kindu au Maniema, à la Tshopo et au Katanga et à l’Ouest, dans les provinces du Mai-Ndombe , du Kwilu et du Kwango dont les hostilités se sont propagées jusque dans la commune de Maluku dans la province de Kinshasa.
Emma Muntu

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RDC : Albert Fabrice Puela pointe du doigt accusateur sur les auteurs de la violation des droits de l’homme !

A Kinshasa, le Ministère des Droits humains, en collaboration avec le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme (BCNUDH), a tenu, lundi 26 juin 2023, à l’hôtel Memling, un atelier consacré à la cérémonie officielle de la journée internationale de soutien aux victimes de la torture. A l’issue de cette activité, le Ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela, a interpellé toutes les personnes détenant une partialité du pouvoir et de l’autorité au sein de la République, à ne pas en abuser.
Le but de cet atelier a été de faire avancer la promesse de liberté, d’égalité et de justice pour tous. Cela prend son sens dans l’article 5 de la déclaration universelle des droits de l’homme. Selon cet article : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels ou dégradants ».
«Comme je ne cesse de le dire : ‘’le respect des droits de l’homme reste un idéal. La République Démocratique du Congo a ratifié la déclaration universelle des droits de l’homme et plusieurs autres actes internationaux », a dit le Ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela.
Du point de vue définitionnel, Albert Fabrice Puela a défini l’infraction de la torture de façon courte et claire comme étant ‘’une infraction imprescriptible’’. A cet effet, il a fait découvrir la sanction qui est réservée aux acteurs de torture. «Les policiers qui se permettent de torturer des pauvres citoyens qui, pourtant, sont présumés être des innocents. Ces policiers doivent savoir que la torture est sévèrement punie ». Et d’ajouter : «Toute personne qui aurait appris, serait témoin ou serait victime de torture, qu’elle puisse le dénoncer devant les instances judiciaires pour que nous puissions proscrire justement cet usage », a martelé le Ministère des droits de l’homme. Il a appelé tous ceux qui ont un certain pouvoir, une certaine partialité d’autorité de ne pas en abuser.
Fabrice Puela a fortement interpellé ceux qui se permettent de torturer directement ou indirectement les paisibles citoyens. D’après lui, ils seront poursuivis pour leurs actes de torture. Profitant de cette occasion, le Ministre des Droits humains a salué, au premier sens, la clairvoyance et la diligence de la justice militaire qui ne tarit pas de célérité pour mettre hors d’état d’ennui les officiers militaires qui commettent ces actes. Et au deuxième sens, il a jeté des fleurs au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour avoir lutté dans son quinquennat que le respect des droits de l’homme soit au centre de son action pour donner une bonne image de la RD Congo.
Hénoc Akano

 

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Scrutins 2023 : le CSAC adopte la directive de règlement pour la campagne électorale

Lors de sa plénière du mercredi 21 Juin 2023, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, CSAC, a adopté la directive de règlementation de la campagne électorale. Une décision qui a pour objectif d’éviter tout dérapage médiatique pendant la campagne électorale.
Selon cette institution, le document contient soixante-dix articles et il reprend notamment, les règles relatives à la déontologie, les normes sur la répartition du temps d’antenne des candidats, les responsabilités des médias et les sanctions que le CSAC va appliquer en cas de dérapage.
«Vu la vitesse de croisière que vient de prendre la machine électorale, les institutions de la République jouent leur partition, chacune dans le champ de ses prérogatives, afin que l’ordre soit de mise», note le communiqué et, c’est dans ce contexte que le CSAC a estimé qu’il était plus que temps de se doter d’un texte important, à savoir ‘’la directive sur la campagne électorale à travers les médias’’.
Au cours de cette même plénière, le CSAC a également levé la sanction contre la chaîne CML13 TV et pris une sanction de privation d’antenne de 30 jours contre M. Peter Tiani de Perfect TV.
D’après Serge Ndjibu, le rapporteur adjoint, les acteurs de la chaîne CML13 TV ont coopéré. «On a noté dans leur chef une attitude positive à faire évoluer les choses. Une amende honorable, mais aussi lorsqu’ils se sont présentés après invitation du secrétariat d’instruction, ils ont fourni leurs moyens de défense tout en reconnaissant les erreurs commises et en promettant de s’amender», a-t-il argumenté.
En même temps, il a déploré, dans le chef de certains journalistes, des attitudes qui visent à vilipender l’autorité de régulation et à ne pas collaborer. Ce qui ne laisse pas d’autre choix que l’application stricte de la loi tout qui fait appel à des sanctions, a-t-il révélé.
A ce sujet, Serge Ndjibu a souligné que l’instance de régulation des médias entend poursuivre, sans désemparer, son travail de régulateur.
‘’Un travail qui ne peut être dicté, ni par des humeurs de gens, ni par des forces extérieures, car la vision du CSAC est clairement définie dans la loi qui fonde cette institution et qui lui assigne ses missions’’, a-t-il déclaré.
C’est en réalité, une réponse cinglante à la campagne de sape, du reste sans succès, menée depuis un certain moment par des individus sans vergogne, notamment sur la toile, tendant à faire croire à l’opinion une division au sein du CSAC dans l’approche de la rigueur sur la régulation des médias en RDC.
C’est ainsi qu’au-delà de son caractère public, la plénière de ce mercredi a été fortement médiatisée et le rapporteur adjoint s’en est expliqué en ces termes:’’ Il fallait inviter la presse pour qu’elles voient que les choses ne se passent pas comme elles avaient été présentées, comme si lors de la plénière du CSAC, il s’est agi de deux groupes sur un ring de boxe, non’’.
Nelly Somba

 

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CENI : Denis Kadima lance officiellement l’atelier national de validation du glossaire électoral en langue congolaise des signes

La nécessité d'inclure la langue des signes congolaise au processus électoral remonte du processus électoral de 2006. Mais, c'est au 4ème cycle, sous le management de Denis Kadima Kazadi que ce projet est passé à l’étape de sa concrétisation. Sur ce, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en partenariat avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES), s’est engagée pour une inclusion effective des personnes vivant avec handicap au processus électoral en République démocratique du Congo. Ce mardi 27 juin 2023, le Président de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadia, procédé à l’ouverture de l’atelier national de validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise, dans la salle Abbé Apollinaire Malumalu, au siège national de la CENI. C’était en présence de la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo.
Les membres de l’assemblée plénière de la CENI et le Secrétaire Exécutif National Adjoint, Mme Marie-Josée Kapinga, ont pris part à cette cérémonie qui a connu la participation des délégués des organisations des personnes vivant avec handicap, venus de toutes les provinces de la RDC. Dans son allocution, le Président Denis KADIMA a rappelé à l'assistance que l'inclusion fait partie intégrante des priorités de son institution.« Dans son plan stratégique et opérationnel 2022-2026, la CENI mentionne dans son axe 4 l’objectif de construire une nouvelle culture d’inclusivité pour une plus grande adhésion. La CENI a rendu accessible à tous, le processus électoral en y incluant la langue des signes. Aujourd’hui, la CENI vous informe directement en langue des signes congolaise et, grâce à cet atelier, elle va l’adapter au langage électoral afin de vous permettre de comprendre et suivre le processus électoral, cela en vue d’une meilleure adhésion de la catégorie de congolais que vous représentez », a indiqué Denis Kadima Kazadi.
Le numéro un de la CENI a encouragé les leaders politiques à prendre en compte cette catégorie des personnes dans leur projet de candidature. « J’aimerais vous rappeler que depuis hier, lundi 26 juin 2023, la CENI a ouvert les bureaux de réception et de traitement des candidatures à la députation nationale. Je profite de cette occasion pour encourager les partis et regroupements politiques à vous inclure dans leurs projets de candidature », a-t-il exhorté.
Pour sa part, le 2èmeVice-président de la CENI, Didi Manara Linga est revenu sur l'objectif de ces travaux. « Durant 5 jours, vous allez vous pencher sur la validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise. En ayant cet outil de communication et de sensibilisation, la CENI fera un pas de géant et nous allons tous parler le même langage électoral », a-t-il rappelé.
De son côté, la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, s’est réjouie de ce que le management de la CENI ait donné un contenu au concept inclusion. Dans la même optique, elle a avoué que la Centrale électorale prend le devant de la scène par le fait de valider le glossaire d'uniformisation des langues de signes en RDC. Non sans avoir plaidé pour que lors du prochain scrutin, la CENI dispose d’un bureau qui prendra en charge les personnes vivant avec handicap.
En sa qualité de partenaire technique de la CENI, le Directeur pays adjoint de IFES, Rino Kamidi, a réitéré la disponibilité de son institution à collaborer étroitement avec la CENI pour matérialiser l'amélioration de la crédibilité, en vue de rétablir la confiance des acteurs au processus en cours pour une plus grande inclusion des populations longtemps marginalisées.
MB

 

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Exposition économique et commerciale sino-africaine : convergence des opportunités

Les opérateurs économiques et le monde des affaires issus des pays africains croiseront ceux de la Chine pour parler affaires et opportunités d'industrialisation, de commercialisation et de transformations des ressources naturelles et de partage de valeurs ajoutées.
Cela se fera à l'occasion de la troisième Exposition économique et commerciale sino-africaine, qui se tiendra du 29 juin au 02 juillet 2023 dans la ville de Changsha de la province du Hunan.
Cette grande rencontre économique et commerciale arrive dans un contexte économique mondial marqué par un ralentissement de la croissance, à cause de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19, qui a mis à terre l'économie planétaire. L'économie fragile du continent africain a particulièrement subi les effets de la crise sanitaire. La planète s'en remet progressivement, en particulier l'Afrique. Soutenue par la Chine, celle-ci cherche les voies et moyens pour reconstituer un nouveau modèle adapté à son avenir.
Faisant partie des « Huit actions majeures » proposées par le président chinois Xi Jinping, l'Exposition économique et commerciale sino-africaine 2023 se tient dans un contexte où l'Afrique amorce une nouvelle vision conçue par elle et pour son développement. La vision de l'Afrique nouvelle se définit sur la base d'un partenariat divers et diversifié, fondé sur l'équité, l'égalité et le partage mutuel de biens et service et le transfert de technologie. Le concept « gagnant-gagnant » semble donner satisfaction dans la plupart des cas de la coopération. Sa spécificité : les accords conclus par les parties produisent un résultat immédiat et escompté.
Le Tchad, comme les autres pays d'Afrique, prête une attention soutenue à cette exposition. Le président de la Chambre de Commerce, d'Industrie, d'Agriculture, des Mines et d'Artisanat du Tchad, Ali Adji Mahamat Seid, a souligné dans une interview récente publiée sur CGTN, l'importance de cette rencontre pour les opérateurs économiques tchadiens et africains.
Selon lui, « Le commerce avec la Chine prend une proportion importante. La Chine devient un partenaire de premier rang », en notant que l'exposition offre l'opportunité des rencontres directes entre les partenaires africains et chinois.
Le Tchad dispose d'immenses potentialités à transformer ou à exporter. Avec ce capital de potentialité, le pays a toutes les chances de charmer ou d'attirer les investisseurs chinois.
Dans un article publié sur CGTN, notre confrère Karim Badolo fait une analyse sur l'exposition, avec des chiffres détaillés. Partant de ces analyses, on remarque que les échanges commerciaux et économiques avancent significativement pour un modèle d'avenir en confiance.
Selon Djabre Dadi, coordonnateur de l'Unité de mise en œuvre du cadre intégré renforcé du ministère tchadien de l'Industrie et du Commerce, le Tchad possède des chaînes de valeur et l'Exposition économique et commerciale sino-africaine constitue une occasion indiquée pour attirer les investisseurs.
(Auteur : Salahadine Mahamat Sabour, journaliste à l'Agence Tchadienne de Presse et d'Edition)
(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur et pas nécessairement celui de CGTN

Exposition économique et commerciale sino-africaine : convergence des opportunités
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Kinshasa : Charles Mbuta Muntu satisfait et réconforté du déroulement des assises

Sous la thématique : «Luttons tous ensemble contre les antivaleurs sous toutes leurs formes en milieu scolaire lors de l’organisation, la passation et la publication des résultats des épreuves certificatives 2023 », que le Ministre Provincial en charge de l’Éducation de la Ville de Kinshasa, Charles Mbuta Muntu, a procédé, au lancement officiel de la supervision provinciale de la session ordinaire de l’examen d’état 2023. Au cours de ces assises tenues le lundi 26 juin dernier à l’Institut de la Gombe, Charles Mbuta Muntu s’est emparé de cette occasion pour prodiguer des conseils aux élèves pour bien affronter ces épreuves significatives pour leur avenir.
En présence des élèves, surveillants ainsi que de toute la famille éducationnelle de la capitale, le Ministre Provincial en charge de l’Éducation de la Ville de Kinshasa, Charles Mbuta Muntu, a ouvert les rideaux de la supervision provinciale de l’examen d’Etat, édition 2022-2023. Par la suite, le Ministre provincial a parcouru quelques centres de la ville de Kinshasa pour superviser et constater l’effectivité ainsi que le déroulement de ces épreuves. Le Complexe scolaire Kimbuta, Institut Salongo... ont été visités lors de cette tournée. Sur ce, Charles Mbuta Muntu est sorti heureux et satisfait du bon déroulement de la première journée des épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’Etat : « Je me suis rendu compte que les choses sont bien organisées, et partout où nous sommes passés, les gens ont respecté le mot d’ordre, la consigne. Et je suis fier de mes collaborateurs du comité provincial de la Ville de Kinshasa, qui ont mis en application des recommandations du Ministre national, le Professeur Tony Mwaba, qui lui, a lancé les examens d’Etat depuis la Ville de Mbuji-Mayi »
A en croire le Ministre Provincial en charge de l’éducation de Kinshasa, le lancement de la supervision de la session ordinaire de l’examen d’État s’est effectué dans le cadre de la vérification de l’application des méthodes mises en place pour lutter efficacement contre les antivaleurs. Il promet de faire le suivi des épreuves de l’examen d’État pendant ces 4 jours pour s’assurer qu’ils ont bien gagné leur pari, celui de la lutte contre les antivaleurs en milieu scolaire.
Par ailleurs, ces examens ont été lancés officiellement sur toute l’étendue de la République, à Mbuji-Mayi, par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba. Signalons que 1.002.806 candidats dont 411.621 filles représentant 41% et 591.185 garçons participent à ces épreuves de quatre jours : « Ces candidats sont répartis dans 2.827 centres de passation dont 17 sont situés en dehors des frontières nationales », a déclaré le patron de l’EPST, avant de souligner que la session ordinaire de l’Examen d’État se déroule en même temps que ceux du jury national du cycle court professionnel auxquelles prendront part 5 447 candidats disséminés à travers 275 centres de passation tous ouverts sur le territoire national : « 1 031 candidats du Jury national de cycle court professionnel sont des filles et 4 416 des garçons. Ils représentent respectivement 19% et 81% de l’effectif total », souligne-t-il.
Ronsard Malumalu

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