En conflit foncier contre Ngoyi Kansanji : Le MDCO dénonce une cabale politico-judiciaire visant à déposséder Gabriel Mokia de son patrimoine

Au cœur de Kinshasa, une affaire de spoliation immobilière secoue le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO). Son président, Gabriel Mokia, se voit dépossédé d'un bien acquis légalement il y a près de trente ans, une situation que son parti qualifie d'injustice flagrante orchestrée par des manœuvres politiques.
L'histoire remonte à 1996, lorsque Gabriel Mokia acquiert sa parcelle en toute légalité lors d'une vente publique ordonnée par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. Pendant des années, sa propriété ne souffre d'aucune contestation. La justice elle-même confirmera ses droits à travers un jugement définitif, reconnaissant Mokia comme l'unique et légitime propriétaire.
Cependant, le dossier prend une tournure que le MDCO juge scandaleuse avec l'intervention de Constant Mutamba, alors Ministre d’Etat en charge de la Justice. Selon le parti, ce dernier aurait abusé de son pouvoir en convoquant les deux parties pour statuer sur une affaire pourtant déjà close par la justice. Profitant, selon le MDCO, de ce que son leader se préparait à un voyage pour des soins médicaux, une décision aurait été prise en faveur de M. Ngoy Kansanji, menant à l'expulsion des occupants de la parcelle.
Face à ce qu'il nomme d’une fourberie, le MDCO, par la voix de son Secrétaire Général a.i., Maître Serge Bisoke, a choisi la voie de l'apaisement et de la légalité. Plutôt que de céder à la colère de la rue, le parti a lancé un appel patriotique au Président de la République, Félix Tshisekedi, garant du bon fonctionnement des institutions. Des démarches seront également entreprises auprès des hautes instances pour que cette injustice soit portée au plus haut niveau de l'Etat.
Le MDCO espère une intervention rapide pour restaurer le droit et mettre fin à cette ‘’querelle artificielle’’. Le parti prévient toutefois qu'il se réserve le droit d'engager des actions de grande envergure si la justice n'était pas rendue à son président. L'affaire est désormais perçue par le mouvement comme un test pour la crédibilité des réformes judiciaires prônées par le Chef de l'Etat.
La Pros.
Déclaration politique du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO)
Les cadres et membres du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), parti cher à l'Honorable Gabriel MOKIA MANDEMBO, tiennent à exprimer leur gratitude au Chef de l'État pour son impulsion favorable aux réformes profondes dans le secteur de la justice. Ces réformes permettent aux Congolais de découvrir chaque jour les ennemis de notre peuple et de renforcer la confiance dans les institutions de la République.
Cependant, nous sommes outrés par le comportement rebelle et antipatriotique du sieur Constant Mutamba, ex-ministre, qui s'est permis de convoquer notre honoré président Gabriel MOKIA et Monsieur Ngoy Kansanji pour les juger sur une affaire déjà jugée et close par la Cour de cassation en faveur de monsieur Mokia. Cette attitude est inacceptable et constitue un abus de pouvoir!
Nous condamnons également avec fermeté l'attitude de Ngoy Kansanji, qui a délogé par fraude le propriétaire de la maison qui est le président Mokia, en utilisant des individus aux apparences de rebelles, sous la houlette de Constant Mutamba Ces actes sont une atteinte à la dignité de la personne et à la propriété privée.
Nous demandons au Procureur Général près la Cour de cassation de se saisir de ce dossier et de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ces agissements qui ternissent l'image de notre pays.
Le MDCO réitère son soutien indéfectible au Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et à sa vision de réforme et de développement pour la République Démocratique du Congo.
Vive la RDC!
Vive le MDCO !
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