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Bifor Biselele : l’Asadho exige un procès juste et équitable !

*‘’L’ASADHO relève qu’une procédure conduite avec autant d’irrégularités depuis de l’ARN ne peut garantir aucunement le droit à un procès juste et équitable. Tout semble être fait pour que Monsieur BISELELE ne puisse pas bénéficier d’une justice juste’’, soutient, dans un communiqué, l’Asadho.
Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme
African Association for the Defense of Human Rights
COMMUNIQUE DE PRESSE N°001/ASADHO/2023
« La partialité des juges et magistrats dans le dossier opposant Monsieur BISELELE au Ministère Public est inacceptable »
L’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme, ASADHO en sigle, est préoccupée par la détention illégale de Monsieur BISELELE KAYIPANGI Fortunat et toutes les irrégularités qui entourent son dossier.
Pour rappel, en date du samedi14 janvier 2023, Monsieur BISELELE est appelé au quartier général de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) par Monsieur MBELU pour une séance de travail. C’est sur place qu’il sera informé qu’il était mis à la disposition de l’ANR, afin de répondre des actes de trahison, atteinte à la sureté extérieure de l’Etat et de propagation des faux bruits mis à sa charge [2]. Il passera 6 jours en détention illégale [3], privé de tous les droits de visite de ses conseils et de sa famille [4]. Il sera transféré le 20 janvier 2023 au pavillon 1/A du CPRK où il est en détention illégale jusqu’à ce jour.
En date du 21 janvier 2023, l’Officier du Ministère public du Parquet Général de Kinshasa/Gombe, Monsieur KUKUKIESE NZALABAR va le placer sous mandat d’arrêt provisoire dans lequel il renseigne qu’il a été arrêté le 18 Janvier 2023 ; dans l’intention de couvrir les irrégularités et violations des droits fondamentaux commises par l’ANR, qui l’avait arrêté depuis le 14 janvier 2023. La conséquence d’un tel acte qui altère la vérité devrait être la main levée de la détention.
En date du 23 janvier 2023, ses conseils ont adressé la correspondance n°/réf CAB/BUK et ASS/0133PMB/2023 au Procureur Général pour solliciter la récusation du magistrat instructeur, Monsieur KUKU KIESE, qui a démontré une partialité sans pareil dans l’instruction du dossier.
En date du 25 janvier 2023, il va passer pour la première fois en chambre du conseil où le tribunal de paix de Kinshasa/Ngaliema confirmera sa détention, passant outre les moyens soulevés par la défense qui avait sollicité sa mise en liberté provisoire pour lui permettre de répondre au rendez-vous médical prévu pour le 16 janvier 2023 [5]. Le tribunal passa outre.
En date du 02 février 2023, il va interjeter appel, pour mal jugé au TGI/Gombe qui va confirmer l’œuvre du 1er juge dans tous ses dispositions.
Il va rester en situation de détention illégale pendant 7 jours, soit du 2 février au 16 février, sans qu’il ne soit présenté en chambre du Conseil pour obtenir la prolongation de la détention.
En date du 21 Février 2023, le Tribunal de paix de Ngaliema confirmera sa détention ignorant que celle-ci était déjà illégale, et que par conséquent il devrait ordonner sa libération.
L’ASADHO relève qu’une procédure conduite avec autant d’irrégularités depuis de l’ARN ne peut garantir aucunement le droit à un procès juste et équitable. Tout semble être fait pour que Monsieur BISELELE ne puisse pas bénéficier d’une justice juste.
Elle stigmatise la partialité affichée par le Magistrat instructeur, Monsieur KUKU KIESENZALABAR ainsi que le silence coupable des autorités judiciaires qui violent les principes d’un Etat de droit et constituent des atteintes aux instruments juridiques internationaux ratifiés par la RDC.
Face à ce qui précède, l’ASADHO recommande :
-Au Président de la RDC de :
- Faire ordonner des poursuites disciplinaires et judiciaires contre toutes les auteurs ou complices des violations des droits de l’homme décriées ci-dessus ;
- Faire respecter des principes d’un procès juste et équitable à l’égard de Monsieur BISELELE ;
-Aux autorités judiciaires de :
- Conduire le dossier de Monsieur BISELELE dans toute indépendance et sans faire attention au trafic d’influence ;
-A la Communauté internationale de :
- Rappeler aux autorités de la République Démocratique du Congo leur engagement pour le respect des droits fondamentaux reconnus à Monsieur BISELELE Fortunat est victime.
Fait à Kinshasa, le 05 Mars 2023
ASADHO
Pour toutes informations, prière de contacter :
Me Jean Claude KATENDE : + 243 81 17 29 908
[1]*Organisation affiliée à la Commission Internationale des Juristes (Genève), à la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), dotée du statut d’observateur auprès de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des peuples (Banjul) et Membre du Réseau OMCT/SOS Torture
ASADHO – Bureau National : Avenue Assossa 85
Commune de Kasa-Vubu, Kinshasa/ RD. Congo.
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tél. (00243) 81 17 29 908
Site web : http:/www.asadho-rdc.net
[2] Article 17 dernier alinéa : Toute personne accusée d’une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie par un jugement définitif
[3]
Article 18
Toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle et ce, dans la langue qu’elle comprend.
Elle doit être immédiatement informée de ses droits.
La personne gardée à vue a le droit d’entrer immédiatement en contact avec sa famille ou avec son conseil.
La garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures. A l’expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l’autorité judiciaire compétente.
Tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie, sa santé physique et mentale ainsi que sa dignité.
[4] Idem
[5] Article 17
La liberté individuelle est garantie. Elle est la règle, la détention l’exception.
Nul ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou condamné qu’en vertu de la loi et dans les formes qu’elle prescrit.
Jean Claude KATENDE
Avocat
Président National de l'ASADHO
Vice-Président de la FIDH
Tél : +¨243 811 729 908
KINSHASA/RDC

 

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Les traquenards dès le mardi 7 mars

Tous les acteurs impliqués dans la crise de l'Est et qui refusent de nommer le Rwanda, dans cette agression barbare par procuration, vont changer leurs stratégies à partir du cessez-le-feu annoncé pour le mardi 07 Mars 2023. Ils se sont réunis plusieurs fois autour du gibier, en embrassant toutes les méthodes et stratégies pour accuser le grand Congo.
Bon ; Ce n’est plus le moment d'accuser l’extérieur !
Nous pouvons tout de même relire notre histoire mal écrite par les conquérants, recréant la région des Grands-Lacs rien qu’à partir du génocide au Rwanda.

Les traquenards dès le mardi 7 mars
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Agression rwandaise contre la RDC, Macron : Clément Kanku pose sept questions !

*‘’Tout en espérant que ces quelques préoccupations arrivent aux oreilles du Président français, nous lui demandons d’user de ses relations privilégiées avec le président Paul Kagame du Rwanda pour lui demander de retirer simplement ses troupes de notre pays et d’arrêter de massacrer notre peuple’’, souligne, dans une note reprenant sept questions, Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Ancien Ministre et, en même temps, Député Honoraire.

Agression rwandaise contre la RDC, Macron : Clément Kanku pose sept questions !
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Représentant la RDC au Sommet sur les forêts du Bassin du Congo, Sama Lukonde : voici les contours du grand oral attendu !

Arrivé à 12h30 à l'aéroport Léon Mba de Libreville, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde est accueilli par son homologue Gabonnais Alain-Claude Bilie-By-Nze. Après le passage des troupes d'honneur officiel et salutations à la délégation congolaise, hommes et femmes qui ont bravé le soleil depuis très tôt le matin pour l'accueillir au sortir de l'aéroport, le Premier Ministre a été conduit à la présidence de la République du Gabon, cadre où va se dérouler le sommet sur les forêts du Bassin du Congo.
Ce sommet est un véritable cadre où le Chef du Gouvernement congolais va, au nom du Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi, faire un discours sur le rôle stratégique de la République Démocratique du Congo dans la conservation des ressources naturelles et la biodiversité du Bassin du Congo, dénommé « One Forest summit ».
Pour la RDC, conformément à la Déclaration de Yangambi, il doit être accordé à la préservation des forêts du Bassin du Congo une place importante pour sa contribution à l'équilibre climatique mondial et ses services ecosysthemiques offerts à l'humanité dont les bénéfices ne sont plus à démontrer.
Le sommet de Libreville veut mettre en application les objectifs fixés par l'Accord de Paris sur le climat (2015) et la COP15 de Montréal sur la biodiversité (2022).
Co-oragnisé par le Gabon et la France, ce sommet vise aussi à améliorer la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique.
Deuxième poumon écologique de la planète après l'Amazonie, le Bassin du Congo est étendu sur une superficie de 220 millions d'hectares de forêts répartis à travers plusieurs pays, dont la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique et la Guinée Equatoriale.
Peter Ngoyi

 

Représentant la RDC au Sommet sur les forêts du Bassin du Congo, Sama Lukonde : voici les contours du grand oral attendu !
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Mandaté par Addis-Abeba pour le cessez-le-feu et le cantonnement du M23 : João Lourenço boudé par Paul Kagame et le M23

L’Angolais Lourenço a été mandaté par le sommet d’Addis-Abeba pour négocier le cessez-le-feu et le cantonnement du M23. Près de deux semaines après, les recommandations assorties de cette rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement dans la capitale éthiopienne, ne sont toujours pas appliquées.

Mandaté par Addis-Abeba pour le cessez-le-feu et le cantonnement du M23 : João Lourenço boudé par Paul Kagame et le M23
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Macron à Kinshasa : l’UDPS déclenche une mobilisation tous azimuts !

Sauf changement de dernière minute, le président français devrait fouler le sol Congolais samedi 4 mars prochain. A l’UDPS, parti présidentiel, l’heure est à la mobilisation et galvanisation des cadres et militants du parti pour réserver un accueil chaleureux à Emmanuel Macron à Kinshasa, sol qu’il foule pour la première fois. C’est ce que révèle un communiqué rendu public, ce mardi 01 mars 2023.
«La Présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS/TSHISEKEDI en sigle, informe ses cadres et militants de l’arrivée à Kinshasa, le 04 Mars 2023 du Président français Emmanuel MACRON dans le cadre d’approfondissement des relations diplomatiques entre nos deux pays«, lit-on dans ce document signé par Augustin Kabuya.
« La Présidence du Parti « invite les membres et sympathisants à réserver un accueil chaleureux à Monsieur Emmanuel MACRON dès son arrivé ce 04 Mars 2023 dans notre pays », poursuit indiquant que « la Présidence du Parti souhaite la bienvenue et bon séjour au Président français et à toute sa délégation ».
Le président de la République Française entame depuis ce mercredi 1 Mars, une tournée diplomatique cruciale en Afrique centrale alors que l’influence française ne cesse de reculer sur le continent. Première étape délicate au Gabon où le chef de l’État doit dîner avec le président Ali Bongo.
Après Libreville, il sera en Angola puis à Kinshasa en passant par le Congo Brazzaville.
Junior-Gradel Ika

Macron à Kinshasa : l’UDPS déclenche une mobilisation tous azimuts !
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Plus de 7 mois déjà depuis qu’il est à Makala, Kabund : l’Ach dénonce l’affaiblissement du pouvoir judiciaire !

En réaction au discours du Président de la République à Genève, Alliance pour le changement, Ach, formation politique chère à Jean-Marc Kabund, fustige les affirmations selon lesquelles ‘’Il n'y a plus aujourd'hui dans mon pays des congolais arrêtés, détenus ou emprisonnés pour leurs opinions ou appartenances politiques’’. Le parti de l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale qualifie de communication fictionnelle et que le régime actuel est en train de prolétariser le pouvoir judiciaire et d'obstruer les décisions rendues par les juridictions compétentes in extremis. Ci-dessous, l’intégralité du communiqué signé par le secrétaire général du parti.
COMITE EXECUTIF NATIONAL
Secrétariat Général
COMMUNIQUE DE PRESSE
Ayant minutieusement suivi les déclarations faites par le Président Félix TSHISEKEDI du haut de la tribune du Conseil de droit de l'homme des Nations Unies à Genève, nous citons: «Il n'y a plus aujourd'hui dans mon pays des congolais arrêtés, détenus ou emprisonnés pour leurs opinions ou appartenances politiques, à ne pas confondre bien entendu avec des politiciens poursuivis pour infractions de droit commun ».
L'Alliance pour le Changement «A.Ch» en sigle, s'inscrit en faux et se trouve consternée par ces propos cousus des contrevérités et truffés d'ambivalence, et fixe l’opinion tant nationale qu'internationale de ce qui suit :
Au lendemain de son point de presse du 18 juillet 2022, annonçant la création de son Parti politique, l’Honorable Jean Mare KABUND-A-KABUND avait épilogué la situation politique, économique, sociale et sécuritaire de la République Démocratique du Congo, ce qui depuis lors avait auguré le début d'un procès politique aux contours juridiques factices, fruit de l'intolérance et de l'acharnement du régime Félix TSHISEKEDI.
Fait prisonnier politique du régime Félix TSHISEKEDI, le Président Jean Mare KABUND A-KABUND, Député National en plein mandat, demeure jusqu'à ce jour, détenu illégalement et irrégulièrement a la prison centrale de Makala, contrairement à l'ordonnance d'assignation a résidence surveillée rendue par la Cour de Cassation conformément aux dispositions constitutionnelles, légales et réglementaires.
L'Alliance pour le Changement considère les poursuites et la détention illégale de notre Président National d'entraves manifestes à l'exercice démocratique, et rappelle que les vices caractérisant le procès à charge de l'Honorable Jean Mare KABUND-A-KABUND ne cadrent guère avec les infractions de droit commun, telles que malicieusement soutenues par monsieur TSHISEKEDI à Genève, in globo son régime a choisi sans nul doute de prolétariser le pouvoir judiciaire et d'obstruer les décisions rendues par les juridictions compétentes in extremis.
Eu égard à ce qui précède, l'Alliance pour le Changement dénonce la communication fictionnelle du Président TSHISEKEDL, qui ne ressemble nullement à la réalité sur terrain ct invite les congolais épris de justice à joindre leurs voix à la nôtre pour rétablir la vérité et réclamer la justice dans notre pays.
MUTONO CHABU H
Secrétaire Général

 

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Genève : Félix Tshisekedi a rencontré la diaspora congolaise de Suisse

Tradition respectée : le Président de la République s'est adressé ce lundi 27 février 2023 à la Diaspora congolaise de la Suisse. La rencontre a eu lieu à l'hôtel Intercontinental de Genève. Ainsi, a-t-il tenu la promesse faite à ses compatriotes lors de son passage à Davos le 17 janvier dernier.
Face à ses interlocuteurs, il s'est exprimé sur 4 sujets à savoir l'agression du Rwanda contre la RDC, le processus électoral, le Programme de développement local des 145 territoires et le changement des mentalités.
Sur l'agression rwandaise via le M-23, le Chef de l'Etat a exprimé toute sa détermination à défendre la souveraineté du pays et il a démonté les fausses accusations du Rwanda concernant les FDLR et la pseudo discrimination des tutsis congolais. Tous des faux prétextes pour couvrir un désir de perpétuer illégalement l'exploitation des richesses de la RDC.
Le Chef de l'Etat a déclaré : « Nous allons prendre nos responsabilités. Une chose est certaine : Kagame ne gagnera pas cette guerre. Ce qu'il a fait au Congo, ça suffit. Avec moi, ça ne passera pas ».
En ce qui concerne le processus électoral, le Chef de l'Etat a mis en évidence la première expérience avec l'enrôlement limité des Congolais de l'étranger. Au regard des résultats, il sera possible de procéder à un élargissement progressif.
Cependant, il se pose un problème sérieux : la répartition des sièges en fonction de l'électorat.
Troisième sujet abordé : le PDL 145 Territoires dont l'objectif, a-t-il rappelé, est de doter chaque territoire des moyens de s'équiper en routes, écoles, hôpitaux, fourniture d'eau et d'électricité, etc.
Les mines n'ayant procuré aux Congolais ni richesses, ni sécurité, ni paix, Félix Tshisekedi est revenu sur sa vision de la revanche du sol sur le sous-sol. Le progrès escompté n'est pas une affaire de plusieurs décennies. En cinq ans, les résultats sont palpables, a-t-il déclaré, rassuré par le PNUD.
Enfin, le Président de la République a mis l'accent sur un fléau qu'il faut absolument éradiquer en RDC : la corruption. Et la solution est le changement des mentalités.
« Tout ce que je vous dis ne tiendra pas tant que les antivaleurs persistent », a-t-il déclaré, avant de rappeler le mot d'ordre d'Etienne Tshisekedi : aimer le Congo et aimer les Congolais.
En mot de la fin, le Président Tshisekedi a exhorté ses compatriotes de la Diaspora helvétique à se mettre à la disposition du pays pour lui apporter leurs expertises acquises en Suisse.
(Avec la Présidence de la République)

Genève : Félix Tshisekedi a rencontré la diaspora congolaise de Suisse
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