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Pour préserver les chiens, chats et autres espèces d’animaux de compagnie, Assemblée nationale : 10 à 20 ans de prison proposés à l’encontre des consommateurs de cette viande


La chambre basse du Parlement innove en touchant aux mœurs alimentaires prisées par bon nombre de Congolais. C’est l’initiative du député national Boris Mbuku Laka. Il a proposé, à cet effet, à l’Assemblée Nationale loi portant interdiction de consommation de la viande des animaux domestiques comme le chien et le chat sur toute l’entendue nationale.
Dans sa démarche, cet élu du peuple propose une peine de 10 à 20 ans de prison pour ceux qui seront attrapés en train de manger publiquement la viande des animaux de compagnie dont le chien et le chat. Cette initiative selon lui, s’inscrit dans le cadre de la préservation des espèces d’animaux de compagnies menacées de disparition.
“ Dans la proposition de loi, il y a un chapitre consacré à la protection des animaux. Parce que l’éléphant est protégé, pourquoi pas d’autres animaux comme les animaux de compagnie. Chers collègues vous avez des animaux de compagnie qui sont en voie de disparition, c’est le cas du chat, du chien … Nous devons trouver dans la loi les dispositions relatives à l’interdiction formelle de manger publiquement la viande du chien. Quiconque est trouvé en train de manger publiquement la viande du chien est coupable d’une peine allant de 10 à 20 ans de servitude pénale ”, propose le député Boris Mbuku Laka.
Les Chinois dans le viseur ?
La communauté chinoise est l’une de plus importante en République démocratique du Congo. Il est normal dans leurs habitudes alimentaires de consommer la viande de chien. Elle se trouve sous le coup de cette proposition de loi de condamnant sa consommation. L’examen au parlement devra suivre son cours jusqu’à sa publication par le Chef de l’Etat, si elle est adoptée.
Cependant, les Kinois sont loin d’oublier le drame du chien qui avait dévoré un enfant à Ndjili. C’est là que se pose le problème de la garde de cet animal de compagnie à travers la capitale et dans les provinces. Les chiens errent dans toutes les rues de Kinshasa en quête de nourriture. Les propriétaires qui ne peuvent plus subvenir aux besoins de cet animal de compagnie, se complaisent de cet abandon. Par ce fait, cet animal de compagnie qui ne suit presque plus l’évolution de ses vaccins, devient un danger public.
L’Assemblée doit, pour ce, prendre en compte tous les aspects sur le retombées de cette loi en dépassionnant le débat avant de s’assurer surtout que les propriétaires de ces animaux de compagnie disposent des moyens suffisants pour les entretenir.
Emma Muntu

Pour préserver les chiens, chats et autres espèces d’animaux de compagnie, Assemblée nationale : 10 à 20 ans de prison proposés à l’encontre des consommateurs de cette viande
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Kinshasa : le RFLAP et le JACUA condamnent les bavures policières

Déclaration des membres du réseau des femmes leaders pour l'accès à la parole, en collaboration avec le réseau des jeunes agents de changement de l’union africaine suite aux bavures policières enregistrées lors du démantèlement d'un réseau des prostituées à Kinshasa
Le Réseau des Femmes Leaders pour l'accès à la parole (RFLAP), en collaboration avec le Réseau des Jeunes Agents de Changement de l’Union Africaine(JACUA) et les Organisations de Défense des Droits des Femmes(ODDF), ont suivi avec indignation une vidéo circulant depuis dimanche 9 avril dernier sur les réseaux sociaux, montrant le démantèlement d'un réseau des filles prostituées filmées par des éléments de la Police congolaise et obligeant à ces dernières à se dénuder devant leur caméra.
Selon des informations en notre possession, ce réseau des prostituées pratique la partouze chaque nuit dans une résidence privée, quelque part dans la ville de Kinshasa.
Une pratique non autorisée par le législateur congolais et condamnée dans l'article 172 du code pénal Congolais livre 2, qui stipule que : "Quiconque aura attenté aux mœurs en excitant, facilitant ou favorisant pour satisfaire les passions d'autrui, la débauche ou la corruption des personnes de l'un ou de l'autre sexe âgées ou apparemment âgées de moins de 21 ans, sera puni d'une servitude pénale de 3 mois à 5 ans et d'une amende".
Reconnaissant que la prostitution et le proxénétisme font parties des pratiques illicites qui contribuent gravement à la dépravation des mœurs au sein de la société congolaise, ceux qui l’appliquent doivent répondre de leurs actes.
Qu'à cela ne tienne, l'interpellation des éléments de la Police Congolaise ne pouvait en aucun cas toucher à la vie intime des personnes arrêtées, comme le garantit la Constitution congolaise dans son article 16 qui dit : « La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger.
Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul peut être astreint à un travail forcé ou obligatoire ».
Tout en désapprouvant les pratiques illicites qui vont en l'encontre de nos us et coutumes, le RFLAP, une organisation de défense des droits des femmes en collaboration avec le Réseau JACUA, condamnent sévèrement l'acte ignoble et barbare posé les agents de la police nationale congolaise, censés protéger les personnes et leurs biens en se référant aux principes de la présomption d’'innocence considérée comme règle et l'arrestation comme une exception.
Par ailleurs, le RFLAP et le Réseau JACUA soulignent que cette bavure policière à l'égard des femmes prostituées obligée à se faire filmer nues devant la Caméra, entre dans la violation du Code du numérique (Cfr. article 360) récemment promulgué par Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
A cet effet, le RFLAP et le Réseau JACUA invitent les Ministres :
- Du Genre, Famille et Enfant et de la Culture et Arts, de promouvoir la vulgarisation des dispositions juridiques interdisant des pratiques de vente de sexe dépravant les mœurs et portant atteinte aux valeurs traditionnelles et culturelles congolaises ;
-Des Droits Humains et Garde de Sceaux, de veiller à la protection et l'application des droits humains violés par les Auteurs de ces actes ignobles ;
-De la Justice, d'assurer une justice équitable à l'égard des auteurs des actes répréhensibles du côté de la Police Nationale Congolaise et des femmes du réseau des prostituées ;
- De l'intérieur et Sécurité, d'assurer le sens du professionnalisme auprès des agents de la police, qui sont censés protéger les personnes et leurs biens. Fait à Kinshasa, le 13 avril 2023
Gustave Cibangu Mukendi
Coordonnateur du Réseau
JACUA
Grâce Mambu Kangundu
Coordonnatrice nationale
RFLAP

 

Kinshasa : le RFLAP et le JACUA condamnent les bavures policières
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Fally Ipupa n’a pas supprimé ses photos avec Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux

La super star Fally Ipupa a posté le 28 février dernier sur les réseaux sociaux les photos prises avec Emmanuel Macron lors d’une rencontre à Paris quelques jours avant la tournée africaine du Président français. Les internautes en République démocratique du Congo affirment que la vedette de la rumba congolaise a supprimé ces photos pour éviter toute polémique qu’elles ont créée sur la toile. L’artiste n’a cependant pas enlevé les publications.
Citation: ´´ acculé par les internautes pour s’être affiché avec le président Français, l’artiste musicien Fally Ipupa aurait supprimé les photos de ses comptes réseaux sociaux ´´

Faits
Après avoir parcouru les comptes réseaux sociaux de Fally Ipupa , nous avons constaté que ses publications n’ont pas été supprimées, elles sont bel et bien là . Notamment sur Twitter et Facebook.
Contexte
L’artiste est au centre des polémiques après s’être affiché au côté du président français Emmanuel Macron. Macron est considéré par certains congolais comme allié du Rwanda, plusieurs mouvements des jeunes activistes ont manifesté contre sa visite à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Evodie Koyeni

Fally Ipupa n’a pas supprimé ses photos avec Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux
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«Où sont passés les professeurs des universités de la RDC ?»

Une nation ne peut pas avancer sans la contribution des hommes et des femmes dont le travail est de réfléchir et proposer des solutions non partisannes aux problèmes qui se posent à la société humaine.
Les professeurs des universités devraient être dans ce lot des hommes et femmes dont la charge n’est pas seulement d’enseigner, mais aussi d’éclairer et de montrer au reste de la société la voie qu’il faut suivre en cas de situation confuse.
Aujourd’hui, l’Assemblée Nationale a inscrit dans son calendrier proposition de loi communément appelée ‘la loi Tshiani’. Une loi qui suscite des débats dans tous les milieux en République Démocratique du Congo.
Les uns, la soutiennent alors que les autres la rejettent. Dans ce débat, quel que soit le groupe qui parle, on sent plus de la pression que de la science.
Je pense qu’avant d’être politique, le débat devrait être scientifique. Ceux qui ont la science et l’expérience suffisante pour aider la société à comprendre ce débat, sont les professeurs de nos universités.
AUCUNE UNIVERSITE DU Congo n’a organisé une conférence sur la question pour éclairer l’opinion ou partager la science.
Quelques professeurs de Kinshasa, de Lubumbashi ou de Bukavu qui ont échangé avec moi sur cette préoccupation disent s’abstenir au risque d’être mis dans l’un ou l’autre des camps qui se battent.
J’ai trouvé cette attitude irresponsable, car dans la déclaration de Kampala sur la liberté intellectuelle et la responsabilité sociale, les professeurs des universités africaines ont pris l’engagement de dispenser le savoir en toute liberté, mais aussi de participer aux combats sociaux des peuples africains.
Ceci montre que nous avons de moins en moins des professeurs engagés pour la science au Congo. Beaucoup se taisent pour préserver leur confort politique, professionnel, matériel ou financier. Et quand ils osent parler, ce n’est pas pour défendre la science ou pour éclairer la société en toute impartialité, mais pour soutenir les hommes politiques qui sont au pouvoir ou qui sont dans l’opposition.
La loi Tshiani peut-être une occasion pour sécuriser le pays ou pour le détruire. Mais combien de congolais la comprennent ? Comment vont-ils la comprendre si ceux qui ont de distribuer la science ne l’expliquent pas de manière honnête et impartiale ?
Le fait que les universitaires se taisent alors qu’ils peuvent aider notre peuple à comprendre cette loi et ses enjeux, loin de toute passion qui caractérise les débats actuels, est une démission grave.
L’intérêt croissant des professeurs congolais pour la politique est un danger pour la science. Chacun prend des positions totalement alignées sur son engagement politique que sur la science.
Au vu de tout ça, nos universités sont aussi responsables du chaos qui s’installe au Congo chaque jour.
Je formule le vœu de voir les professeurs de nos universités être de véritables lampes au seing d’une société qui s’enfonce chaque jour dans la médiocrité.
Fait à Kinshasa, le 10 avril 2023
Me Jean Claude Katende

 

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