Au cours de la tenue de la 78èmesession de l’Assemblée générale des Nations Unies, Félix Tshisekedi a répondu aux préoccupations en rapport avec les prochaines échéances électorales. Sur ce, le Chef de l’Etat de la RDC, a confirmé la tenue des élections générales qui seront organisées en décembre 2023. Il a également invité toutes les institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées en la matière à mandater leurs missions d’observation électorale. D’entrée de jeu, Félix Tshisekedi fait savoir: «Je voudrais confirmer, une fois de plus, qu’à la fin de cette année, des élections générales seront organisées en République Démocratique du Congo dans les institutions à mandat électif jusqu’au niveau des communes. En vue de garantir leur succès, toutes les parties impliquées se mobilisent activement. La Commission Électorale Nationale Indépendante, la CENI a déjà convoqué le corps électoral et publié les listes des candidats pour les législatives nationales et provinciales et les municipales ». A l’en croire, des dispositions sont prises pour assurer la transparence, l’inclusivité, l’égalité des chances et la crédibilité de prochains scrutins. Ainsi, il a lancé des invitations, aux institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées en la matière pour mandater leurs missions d’observation électorale afin d’accompagner ledit processus et d’aider l’État congolais à consolider sa jeune démocratie. L’ONU est invitée aussi à y jouer un rôle important par ses institutions spécialisées. Il a, par ailleurs, précisé que la République Démocratique du Congo demeure convaincue que l’ONU reste le cadre le approprié pour discuter de l’avenir de la planète terre et des relations aussi bien entre les Peuples qu’entre les États. Insécurité à l’Est Félix Tshisekedi, a déploré que les missions de maintien de la paix déployée sous une forme ou une autre depuis vingt-cinq ans en République Démocratique du Congo n’aient pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent la partie Est de la RDC et la région des Grands Lacs ou encore à protéger les populations civiles. De ce fait, il souhaite le retrait de la Monusco du territoire congolais avant de réitérer sa demande au Conseil de sécurité de l’ONU de sanctionner toutes personnes physiques et morales reconnues comme auteurs, co-auteurs et complices, matériels et intellectuels des crimes de guerre et contre l’humanité ainsi que des violations graves des droits de l’Homme, du droit international et de la Charte des Nations Unies sur le territoire congolais. «L’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens. Il est temps pour mon pays d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies, davantage en phase avec nos réalités actuelles», a-t-il declaré. Et d’insister : «C’est pourquoi, en ma qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de mon pays, de la bonne tenue de notre Nation ainsi que du bien-être de mes concitoyens, j’ai instruit le Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la MONUSCO de la République Démocratique du Congo en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023». Ronsard Malumalu
Une réunion de concertation gouvernement-partenaires techniques et financiers sur les projets de développement en RDC Ce lundi 25 septembre 2023, à l'Immeuble du Gouvernement à Kinshasa, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une réunion de concertation gouvernement-partenaires techniques et financiers. Organisée par le Ministère des Finances, cette rencontre avait pour but de discuter sur les défis de l'exécution des projets de développement financés par des bailleurs étrangers en RDC. Au cours de cette rencontre, Jean-Michel Sama Lukonde a appelé les partenaires techniques et financiers à mettre sur pied des modèles innovants dans les financements des projets afin de concilier « Croissance, financement et impact réel dans le vécu quotidien du peuple congolais ». Il a souligné, par ailleurs, l'importance d'une gestion efficace et efficiente des financements extérieurs pour atteindre les résultats de développement des projets financés par les bailleurs. Il a également rappelé le cadre de gestion efficace des projets d'investissement public énoncé dans le décret n°23/18 du 31 mars 2023. Il a précisé les différentes attributions des ministères et institutions concernés dans la gestion des projets. Il a ainsi appelé à une responsabilité partagée entre le gouvernement et les partenaires financiers pour la mise en œuvre des projets alignés par la politique du gouvernement. Jean-Michel Sama Lukonde a, ensuite, évoqué les défis auxquels sont confrontés les projets de financement extérieur tels que le niveau de décaissement, la périodicité de financement, et l'atteinte des objectifs dans le temps imparti. Il a, enfin, invité les participants à trouver des solutions pour accroître le niveau de mobilisation sur les enveloppes allouées et pour concilier croissance, financement et impact réel des projets dans la vie quotidienne de la population congolaise. Ainsi, les partenaires financiers et techniques ont-ils été appelés à travailler ensemble pour mettre sur pied des modèles innovants de financement de projets en RDC afin de garantir le développement durable du pays et l'amélioration de la qualité de vie de la population. Célestin Lubo
*L’année prochaine, Kinshasa va accueillir la première édition des Jeux de la Solidarité pour la Paix, impliquant les nations de la région des Grands Lacs dont l'Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, le Kenya, le Sud-Soudan, l'Ouganda, la Tanzanie et la Zambie, avec des invitations spéciales adressées au Nigeria et au Cameroun. Annonce faite par le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba, lors de la cent-quatorzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres de ce vendredi 22 septembre 2023. Il sied de signaler que c’est au cours de la 7ème Assemblée Générale des Représentants des Pays membres de l’Organisation du Sport Militaire en Afrique (OSMA) tenue du 19 au 27 février 2022 à Freetown, que les participants, ayant fait constat et déploré la persistance de l’insécurité sur le continent africain et les conflits entre certains pays africains qu’il convient urgemment d’arrêter, ont désigné, à l'unanimité, la République Démocratique du Congo en vue de l’Organisation de cette première édition. IKN
*Il n’était pas là. Matata Ponyo, ancien Premier Ministre, Sénateur et aujourd’hui, Candidat engagé dans la course à la Présidentielle 2023, n’a donc pas comparu, comme prévu, hier devant la Cour Constitutionnelle. Lors de cette énième audience, l’homme à la cravate rouge a brillé par l’absence. Mais, dans les faits, ses Avocats ont, eux, brandi un document médical dûment signé par son médecin-traitant, comme pour vider l’essentiel de ce que pouvaient penser les juges constitutionnels. Criant aux manœuvres dilatoires, le Procureur Général du Parquet près la Cour Constitutionnelle s’y est opposé, séance tenante. Entretemps, les Avocats de la Défense, sous la bannière de leur Collectif, demandaient, pour leur part, une remise raisonnable de 45 jours, pour permettre à leur client déclaré malade, de se remettre en forme et d’être au point de se présenter, comme il se doit, devant ses juges, le moment venu. Mais, la Cour Constitutionnelle, sous la direction de Dieudonné Kamuleta, son Président, très respectueux de la procédure, après un temps de suspension de l’audience, a plutôt remis l’affaire au 16 octobre 2023. Exégèse L’opinion se souviendra, en effet, que dans cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, Matata Ponyo, Grobler Christopher Stephanus, Déogratias Mutombo et, même, peu avant, Patrice Kitebi sont poursuivis en raison de la débâcle liée notamment, à la non-concrétisation du projet de construction du Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo, dans le versant Est de Kinshasa, la capitale de la RD. Congo. Sous l’ère Kabila, il s’agissait-là d’un investissement important ayant coûté une grassouillette somme oscillant autour de 285 millions de dollars américains. En son temps, cette même affaire avait été déjà instruite, les autorisations furent sollicitées auprès du Sénat pour la levée des immunités de Matata ainsi que l’engagement des poursuites à son encontre. Plus loin, dans cette même affaire, Patrice Kitebi alors ancien Ministre des Finances au moment de l’initiation de ce projet fabuleux, a été avait mis hors cause. Mais, par la suite, le Procureur Général du Parquet près la Cour Constitutionnelle, ayant compulsé de nouveaux éléments, avait émis, par deux fois, un nouveau mandat de comparution contre Matata qui apparaît, à ses yeux, comme le principal accusé. A son tour, Matata avait déposé une plainte contre le Procureur près la Cour Constitutionnelle devant la Cour de Cassation. Risque… Donc, ceci expliquant cela, ce dossier risque de tirer tellement en longueur que toutes les prochaines convocations ultérieures risquent de trouver Matata en pleine campagne électorale, puisqu’il est prétendant à la succession de Tshisekedi dans son strapontin de Chef d’Etat qu’il occupe, depuis le 24 janvier 2019, après la passation civilisée des fanions avec Joseph Kabila Kabange, son prédécesseur. LPM
Xi Jinping, le Président de la République Populaire de Chine, a officiellement donné le go, le samedi 23 septembre 2023, de la 19ème édition des Jeux asiatiques qui se tiennent à Hangzhou, Chef-lieu de la Province de Zhejiang, dans la partie orientale de la Chine, à plus de 1000 Kms de Beijing. C'était au cours d'une cérémonie tenue à Hangzhou sports Park, devant près de quatre-vingt mille spectateurs. Environ 45 pays d'Asie et du Moyen-Orient participent à cette grand-messe sportive qui offre l'occasion au pays de Xi Jinping de mettre en lumière, du 23 septembre au 08 octobre prochain, son nouveau visage après trois années de crise due à la pandémie à Coronavirus. La cérémonie du lancement a été marquée par la présence de plusieurs Chefs d'Etat et de gouvernement de quelques pays en lice dont la Corée, représentée par son premier ministre, la Syrie, représentée par son Président Bashar Al -Assad. Présent également au stade, Thomas Bach, président du Comité international olympique, a salué les efforts fournis par les autorités chinoises pour assurer la réussite totale des Jeux. Il a apprécié, bien plus, la touche numérique apportée à cette édition qui, d'après lui, restera à jamais gravée dans la mémoire des athlètes. « Les Jeux asiatiques vont établir de nouvelles normes. Nous allons découvrir un grand nombre de nouveaux sports. Nous allons voir une organisation qui fait appel à toute l'expertise numérique de la Chine et de Hangzhou notamment, à ce que le siège d'Alibaba a à offrir. Nous allons assister à des Jeux organisés de manière responsable, avec une réduction de l'empreinte carbone et une gestion poussée des déchets, des Jeux que les athlètes vont apprécier. », a indiqué, en outre, Thomas Bach. Il convient de relever que ces XIXès Jeux asiatiques devraient se tenir en 2022. Ils avaient été reportés en raison des restrictions dues à la Covid-19. Parmi les pays présents au rendez-vous, il y a notamment, l'Inde, le Japon, l'Arabie Saoudite, le Népal... Gloire Mfemfere, Envoyé spécial à Pékin
Zhao Bin, l’Ambassadeur de Chine, lors de la lecture de son discours
Modeste Bahati, le Président du Sénat *Devant Modeste Bahati, le Président du Sénat, Augustin Kabuya, le Secrétaire Général de l’Udps ainsi qu’une série d’invités de marque, venus de tous les horizons, le vendredi 22 septembre dernier à Fleuve Congo Hôtel, à la lisière de la Gombe, Zhao Bin, le tout nouvel Ambassadeur de la Chine en RD. Congo, est vivement revenu sur la dernière visite d’Etat qu’avait effectuée, au mois de mai dernier, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à Pékin. Il a rappelé, à ce sujet, qu’en vertu des échanges avec son Homologue Xi Jinping, les deux Chefs d’Etat avaient décidé de porter les relations bilatérales au niveau le plus élevé de coopération stratégique et global. Et qu’à ce titre, la Chine, 74 ans après, est et demeure déterminée à aider la RD. Congo à sortir de sa situation actuelle jusqu’à recouvrer l’intégrité de son territoire, sa souveraineté nationale et sa sécurité de ses frontières. Plus loin, dans son discours, Zhao Bin a relevé également sur d’autres aspects de cette coopération notamment, dans les domaines de la culture, de l’économie et du social. Il a énuméré, à titre purement illustratif, quelques cas sur lesquels la Chine est, actuellement, en train de travailler en vue de matérialiser cette volonté, longtemps exprimée par les deux Chefs d’Etat, allusion faite ici, à Félix Tshisekedi, le Président de la RD. Congo et, Xi Jinping, le Président Chinois, de marcher ensemble pour relever les défis aussi bien du développement que toutes les pandémies, catastrophes et effets pervers de tous les chocs devant tenter de joncher le parcours, si transcendantal, de ces deux pays, dans l’intérêt de deux peuples, pour rejoindre les sphères de l’émergence. Ce discours, selon ce qui a été permis d’être retenu, démontre, à tout le moins, cet engagement sans cesse croissant de consolider ces relations RDC-Chine et, pourquoi pas, d’en faire les exemplaires à l’échelle planétaire. Des extraits, aussi larges soient-ils, que La Prospérité relaie, ci-dessous, en disent long. Mais, à la même occasion, il y a lieu de noter que Modeste Bahati, au nom de la RD. Congo, a réitéré la foi du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et du peuple congolais, de poursuivre ce partenariat stratégique. Tout en saluant les progrès accomplis en Chine, en 74 ans depuis la fondation de cette République Populaire, et le Président du Sénat congolais a souhaité, en même temps, que ces mêmes exploits-là se réalisent en RD. Congo, surtout qu’en raison de plusieurs facteurs socio-économiques, on en a le plus besoin aujourd’hui plus qu’hier. Extraits du discours… *‘’En mai dernier, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a effectué une visite d’Etat de plein succès en Chine. Les deux Chefs d’Etat ont décidé conjointement d’élever les relations sino-congolaises au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a ouvert un nouveau chapitre dans nos relations bilatérales et en a tracé de nouvelles perspectives. Au cours des quatre mois écoulés, sous la conduite des deux Chefs d’État et grâce aux efforts conjoints de nos deux parties, les relations sino-congolaises ont enregistré de nouveaux progrès encourageants. Nous avons renforcé encore davantage la confiance politique mutuelle. Les contacts et rencontres à présentiel aux différents niveaux et dans différents domaines se sont repris. Les départements gouvernementaux, les partis politiques et les associations sociales de nos deux pays ont relancé les échanges et la coopération dans un esprit d’inspiration mutuelle, ce qui a permis une consolidation continue de la base politique du partenariat stratégique global Chine-RDC. Nous avons fait progresser, à pas assuré, les projets de coopération bilatérale. Les départements concernés de nos deux pays ont maintenu une communication et une coordination étroites et travaillé activement à la mise en œuvre des accords de coopération dans les domaines de l’aide, de l’investissement, de l’économie verte et de l’économie numérique, signés en présence de nos deux Chefs d’État en mai dernier. Les projets d’aide du Gouvernement chinois à la RDC ont réalisé des importantes avancées, illustrées par le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale, le Centre de formation professionnelle et technique à Kolwezi (Institut national de préparation professionnelle, INPP) et le Centre de démonstration des technologies agricoles. Une discussion amicale pour régler adéquatement la divergence bilatérale est en cours dans le but de consolider le grand édifice de la coopération réciproquement avantageuse. Nous avons accéléré la reprise des échanges interhumains. Avec la mise en place des mesures facilitant les échanges avec l’extérieur, de plus en plus d’amis congolais ont pu voyager et étudier en Chine. Pendant les 9 premiers mois de cette année, les visas délivrés par l’Ambassade de Chine en RDC se sont multipliés par 54 par rapport à la même période de l’année dernière. Environs 200 cadres congolais ont participé aux différentes formations en Chine. Récemment, des étudiants congolais d’excellence ont décroché des bourses chinoises. Un jeune artiste congolais a vu son œuvre exposer dans la station spatiale chinoise. L’Institut Conficius de l’Académie Diplomatique Congolaise a célébré son 5e anniversaire. De plus en plus de jeunes Congolais ambitionnent de maîtriser la langue chinoise, de mieux comprendre la Chine et d’œuvrer à la cause de l’amitié sino-congolaise. Il y a plus de trois mois, je suis arrivé en RDC avec pleine confiance. Aujourd’hui, je suis encore plus convaincu que les relations sino-congolaises sont prometteuses et parviendront à de nouveaux succès. La Chine continuera à soutenir les efforts de la RDC visant à préserver sa souveraineté nationale, sa sécurité et son intégrité territoriale. Elle accompagnera la RDC dans son développement économique et social pour se développer et progresser ensemble dans le développement et le redressement’’. (Fin de citation). Discours de l’Ambassadeur ZHAO Bin lors de la réception de la célébration du 74e anniversaire de la fondation de La République Populaire de Chine Honorable le Président du Sénat de la République Démocratique du Congo, Excellence Mesdames et Messieurs les Ministres, Excellence Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique en RDC, Distingués Invités, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Bonsoir à tous ! C’est pour moi un grand plaisir de me retrouver parmi vous pour célébrer le 74e anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine. Depuis ma prise de fonction en RDC il y a plus de trois mois, j’ai rencontré de nombreux amis de tous les milieux qui œuvrent au développement des relations sino-congolaises et fait des visites sur le terrain comme dans les zones minières du Sud-est. En ce moment heureux, sachant que dans quelques jours viendront la fête traditionnelle chinoise de la mi- automne et la fête nationale chinoise, je tiens à adresser mes remerciements à tous les amis qui ont soutenu le développement de la Chine et favorisé l’amitié sino-congolaise et à exprimer mes meilleurs vœux et ma sincère salutation à tous mes compatriotes ici en RDC. En mai dernier, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a effectué une visite d’Etat de plein succès en Chine. Les deux Chefs d’Etat ont décidé conjointement d’élever les relations sino-congolaises au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a ouvert un nouveau chapitre dans nos relations bilatérales et en a tracé de nouvelles perspectives. Au cours des quatre mois écoulés, sous la conduite des deux Chefs d’État et grâce aux efforts conjoints de nos deux parties, les relations sino-congolaises ont enregistré de nouveaux progrès encourageants. Nous avons renforcé encore davantage la confiance politique mutuelle. Les contacts et rencontres à présentiel aux différents niveaux et dans différents domaines se sont repris. Les départements gouvernementaux, les partis politiques et les associations sociales de nos deux pays ont relancé les échanges et la coopération dans un esprit d’inspiration mutuelle, ce qui a permis une consolidation continue de la base politique du partenariat stratégique global Chine-RDC. Nous avons fait progresser, à pas assuré, les projets de coopération bilatérale. Les départements concernés de nos deux pays ont maintenu une communication et une coordination étroites et travaillé activement à la mise en œuvre des accords de coopération dans les domaines de l’aide, de l’investissement, de l’économie verte et de l’économie numérique, signés en présence de nos deux Chefs d’État en mai dernier. Les projets d’aide du Gouvernement chinois à la RDC ont réalisé des importantes avancées, illustrées par le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale, le Centre de formation professionnelle et technique à Kolwezi (Institut national de préparation professionnelle, INPP) et le Centre de démonstration des technologies agricoles. Une discussion amicale pour régler adéquatement la divergence bilatérale est en cours dans le but de consolider le grand édifice de la coopération réciproquement avantageuse. Nous avons accéléré la reprise des échanges interhumains. Avec la mise en place des mesures facilitant les échanges avec l’extérieur, de plus en plus d’amis congolais ont pu voyager et étudier en Chine. Pendant les 9 premiers mois de cette année, les visas délivrés par l’Ambassade de Chine en RDC se sont multipliés par 54 par rapport à la même période de l’année dernière. Environs 200 cadres congolais ont participé aux différentes formations en Chine. Récemment, des étudiants congolais d’excellence ont décroché des bourses chinoises. Un jeune artiste congolais a vu son œuvre exposer dans la station spatiale chinoise. L’Institut Conficius de l’Académie Diplomatique Congolaise a célébré son 5e anniversaire. De plus en plus de jeunes Congolais ambitionnent de maîtriser la langue chinoise, de mieux comprendre la Chine et d’œuvrer à la cause de l’amitié sino-congolaise. Il y a plus de trois mois, je suis arrivé en RDC avec pleine confiance. Aujourd’hui, je suis encore plus convaincu que les relations sino-congolaises sont prometteuses et parviendront à de nouveaux succès. La Chine continuera à soutenir les efforts de la RDC visant à préserver sa souveraineté nationale, sa sécurité et son intégrité territoriale. Elle accompagnera la RDC dans son développement économique et social pour se développer et progresser ensemble dans le développement et le redressement. Mes Chers Compatriotes, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Au cours des 74 ans écoulés depuis la fondation de la République Populaire de Chine, le Parti communiste chinois (PCC) ne cesse de rassembler autour de lui le peuple chinois afin de surmonter les défis et difficultés et de travailler d’arrache-pied à la construction du pays, réalisant ainsi deux miracles chinois que sont le développement économique rapide et la stabilité sociale de long terme. Notamment depuis le XVIIIe Congrès national du PCC, sous la direction du Secrétaire général XI Jinping, le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère et la Chine a enregistré des accomplissements historiques et réalisé des transformations historiques dans son développement. Elle a réussi la lutte contre la pauvreté de la plus grande ampleur dans l’histoire de l’humanité, en sortant presque 800 millions de Chinois de la pauvreté pendant des décennies. De plus, la Chine a établi les plus grands systèmes d’assurance de vieillissement et d’assurance maladie dans le monde qui couvrent respectivement plus de 1 milliard de citoyens chinois et 95% de la population chinoise. Depuis la fondation de la nouvelle Chine jusqu’à aujourd’hui, son PIB par habitant est passé de moins de 23 USD à plus de 11 mille USD, et l’espérance de vie en moyenne des Chinois, de 35 ans à 78,2 ans. Aujourd’hui, après avoir parachevé l’édification d’une société de moyenne aisance et réalisé l’objectif du premier centenaire, la Chine s’efforcera à réaliser son objectif du deuxième centenaire, à savoir le parachèvement de la construction d’un pays socialiste moderne puissant au milieu de ce siècle, et poursuivra sur tous les plans le grand renouveau de la nation chinoise par la modernisation chinoise. Depuis le début de cette année, alors que la reprise de l’économie mondiale a éprouvé des difficultés, la Chine a adopté une nouvelle approche et œuvré à créer un nouvel essor de développement. L’économie chinoise a poursuivi la dynamique de reprise et garde une forte résilience, un énorme potentiel et une grande vitalité. Les fondamentaux permettant à l’économie chinoise une croissance de long terme n’ont rien changé. Voici trois mots-clés expliquant cette belle performance de l’économie chinoise. D’abord, l’innovation. Pendant la première moitié de cette année, les exportations chinoises des véhicules électriques, des batteries lithium-ion et des batteries solaires ont au total augmenté de 61,6% sur un an. Selon l’Agence internationale de l'énergie, si la Chine représentait 4,2% dans l’exportation mondiale des véhicules électriques en 2018, ce taux est monté à 35% en 2022. Le nouveau téléphone portable de Huawei, Mate60, a attiré les consommateurs du monde entier. Tout cela démontre la détermination et la capacité de la Chine dans la sauvegarde de son autonomie et dans l’innovation scientifiques et technologiques. Ensuite, l’ouverture. Au moment où la mondialisation économique est confrontée à des contre-courants, la Chine continue à promouvoir son ouverture vers l’extérieur de haut niveau pour partager les opportunités de développement avec les autres pays du monde. Malgré un niveau globalement faible de l’investissement international, les puissances économies du monde, telle que la France, le Royaume-Uni, le Japon et l’Allemagne, ont augmenté leurs investissements en Chine pendant les premiers six mois de cette année, respectivement de 173,3%, de 135,3%, de 53% et de 14.2%. On dénombre 24 mille entreprises à capitaux étranger nouvellement installées en Chine, soit une augmentation de 35,7% sur un an. Enfin, la réforme. Le Gouvernement chinois continue d’enrichir et d’améliorer ses politiques économiques, renforce le contrôle macroéconomique pour assurer la stabilité de son économie, et répond aux problèmes dans le développement à travers l’approfondissement de la réforme, l’élargissement de l’ouverture et la promotion de l’innovation. Comme cela a été le cas depuis de nombreuses années, l’économie chinoise demeure une des locomotives de la croissance économique mondiale. Dans son développement, la Chine a toujours su garder une vision mondiale. Cette année marque le 10e anniversaire du lancement de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et celle sur la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Jusqu’en juin 2023, 152 pays, dont la RDC, et 32 organisations internationales ont signé avec la Chine plus de 200 documents de coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». En octobre prochain, la Chine organisera le troisième Forum « la Ceinture et la Route » pour la Coopération internationale. Elle entend approfondir les échanges et la coopération dans divers domaines avec les différentes parties pour apporter une plus grande contribution à la cause du développement mondial. Cette année marque également le 10ème anniversaire du lancement par le Président XI Jinping du principe de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi pour les relations sino-africaines. Depuis les dix dernières années, face aux transformations et aux instabilités du monde extérieur et dans le contexte de l’accélération des changements du monde jamais vus depuis un siècle, la Chine est restée attachée à ce principe et travaillé avec les amis africains à porter les relations sino-africaines au niveau plus élevé, au plus grand bénéfice des peuples africains. A l’occasion du Dialogue des dirigeants chinois et africains tenu en Afrique du Sud le 24 août dernier, le Président XI Jinping a annoncé trois nouvelles mesures importantes pour soutenir l’Afrique dans l’industrialisation, la modernisation agricole et la formation des talents qui contribueront à l’accélération de l’intégration et de la modernisation de l’Afrique. Mesdames et Messieurs, Chers amis, La Chine et la RDC sont liées par une amitié profonde et une fraternité étroite. Comme le dit un proverbe congolais, « Tozabiso nionso Bana y’a libota moko » (Nous sommes tous enfants d’une même famille). Et dans l’avenir, il nous appartient, à nos deux parties, de transmettre l’amitié sino-congolaise aux générations futures, d’approfondir la coopération et de réaliser un meilleur développement en commun. Je n’ai aucun doute sur les belles perspectives qui s’ouvriront pour nos deux peuples et pour la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé de haut niveau Chine-Afrique ! Pour terminer, je propose un toast, Vive la République Populaire de Chine ! Vive la République Démocratique du Congo ! Vive l’amitié sino-congolaise et sino-africaine ! Je vous remercie.
Il s’est ouvert lundi 18 septembre dernier à l’hôtel Béatrice, le Forum régional sur la conservation et les droits des communautés locales et peuples autochtones. Co-organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) et le Centre d’Appui à la Gestion Durable des Forêts Tropicales (CAGDFT), avec le soutien de Tenure Facility (TF), ce forum a pour thème: « Conservation de la nature et Droits des communautés locales et peuples autochtones : Que pouvons-nous apprendre de la RDC ? ».
Ce rendez-vous a réuni durant trois jours, soit du 18 au 20 septembre, les représentants du gouvernement, de la société civile et les conservateurs, afin de dialoguer pour apprendre des réussites et des échecs de l’approche de conservation basée sur les droits des communautés en République Démocratique du Congo.
A l’ouverture, le Dr Nighisty Ghezero, chargée des Opérations de Tenure Facility, a tenu à souligner qu’au cours de ces assises, ils ont partagé les leçons et les expériences, approfondi leur compréhension des défis et des solutions existants. «En outre, nous discuterons des contributions vitales des peuples autochtones et des communautés locales en tant qu'intendants et gardiens de la nature. Et les sessions des groupes de travail se concentreront sur les autres mesures efficaces de conservation par zone en tant que mécanisme d'atteinte de l'objectif 30x30 », dit-il.
Pour sa part, le Directeur Exécutif du Centre d’Appui à la Gestion Durable des Forêts Tropicales (CAGDFT), M. Théophile GATA, s’est dit satisfait de cette organisation en ces termes : « C'est une première qu'un tel dialogue puisse se dérouler en RDC. On le conserve pour les communautés locales. Il faudra donc que, ceux qui sont au centre de conservation se retrouvent. Nous avons vu que depuis la colonisation, la conservation a imposé des restructurations des communautés locales et des peuples autochtones. Il est temps que ce paradigme change. Que ces communautés qui ont des méthodes traditionnelles de conservation, puissent le faire valoriser. Pour cela, il faut qu'on le place au centre de décisions ».
Entretemps, le Secrétaire général à l'Environnement, M. Benjamin Toirembe, a précisé qu’il faut parler droit, parce qu'il y a beaucoup de mesures mais qui souffrent de l'application. « Nous avons lancé ce Forum pour formuler des recommandations afin que, ce peuple autochtone puisse se retrouver sinon, tout ce que nous allons faire à l'extérieur ne sera que pour notre intérêt nous qui vivons dans des villes. Il faut qu'on arrive à bannir cette injustice qui ne dit pas son nom. Nous devons appliquer les lois que nous avons. Le code forestier, la loi sur la protection de l'environnement etc», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, pour le deuxième jour de ces assises, les échanges se sont basés sur les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales et conservation de la nature - apprentissage par le biais de cas, d’expériences et de témoignages sur le terrain.
Des matériels didactiques et fournitures scolaires ont été partagés pour le renforcement de la dispensation des cours et du bien-être des élèves dans certaines écoles de Maluku Plateau. Ceci est l’action posée par le notable de Maluku et candidat à la députation nationale, M. Bodrick Bisene Bakindey, le lundi 18 septembre dernier. S’alignant dans la vision du Chef de l’Etat, Bodrick Bisene, coordonnateur national de l’ONG ‘’Ensemble pour l’Emergence et le Développement’’ (EED), accompagné de toute son équipe, a fait la ronde de trois écoles de la commune de Maluku. A 10h30, ensemble avec les siens, ils ont visité le quartier Inkene à l’école Révérend Nabwe. Après avoir remis les matériels aux autorités de cette école, ils se sont rendus au quartier Monaco zone 2, où l’école Emmanuel a bénéficié de leur générosité. La tournée a vu sa clôture à la zone 7, au complexe scolaire Bondeko.
Se remettant aux médias, Bodrick Bisene a étalé ses desseins en ce terme : « Ce qui m'a motivé à organiser cette activité, est d'abord la rentrée scolaire. Vous savez, avec ce qui vient de se passer à Maluku avec l'histoire de Mobondo qui a ravagé la majorité de la population de Maluku plateau, par la guerre tribale, beaucoup de gens ont pris fuite, les écoles fermées, les parents sans position pour faire reprendre les enfants l'école. Alors, j'ai eu cette révélation d'assister les écoles par les matériels didactiques pouvant servir toutes les classes », a-t-il fait savoir. A l’en croire, en sa qualité de numéro un de l’ONG EED, il poursuit des multiples objectifs, en vue du bien-être de l’homme congolais, entre autres, l'encadrement des jeunes, l'assistance des personnes vulnérables etc. En outre, il a salué l’accueil des élèves et des autorités des écoles où il est passé. « Nous avons été chaleureusement accueillis partout où nous étions passés, les enseignants nous ont vraiment exprimé leur joie et nous ont promis de nous soutenir sans hésitation, surtout que je suis candidat aux élections législatives nationale ; ils ont dit, j'ai leur soutien indéfectible. Car les actes que nous avons posés, n'ont jamais existés à Maluku… » Par ailleurs, ce notable de Maluku a tenu à souligner que son action posée ne sera pas la dernière. « Ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière fois de le faire. Chaque année, j'ai toujours pensé à la population de la Tshangu. Le lundi, je viens d'être à Maluku, le vendredi 22 septembre, je serai à Masina dans d'autres écoles, le lundi 25 septembre, je serai dans les écoles de Kimbanseke... Ce n'est pas la dernière fois de le faire. Le pays a besoin des élites et surtout des jeunes consciencieux qui ont le souci de la population et de servir la nation », a-t-il renchéri. Israël Mpoyi
La Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo a invalidé les candidatures de Thomas Lubanga et Yves Kawa. Dans un arrêt rendu le 12 septembre 2023, ces deux anciens seigneurs de guerre qui voudraient se présenter aux élections législatives nationales ont été communiqués de leur incapacité de se présenter aux élections du fait des faits graves dont ils ont été tenus coupables. Selon la loi électorale congolaise, ‘‘sont déclarés inéligibles à titre définitif, les personnes condamnées par une décision judiciaire irrévocable pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide’’. Ainsi, statuant dans le cadre de l’examen du contentieux des candidatures, la Cour constitutionnelle a pris la décision d’invalider les candidatures des Thomas Lubanga, Président du parti politique UPC et Yves Kawa Panga, cadre du MLC, tous deux condamnés notamment pour crime de guerre. Thomas Lubanga, lui, est un ancien détenu à la Cour pénale Internationale à La Haye, aux Pays-Bas. Il a été arrêté en 2006 en République Démocratique du Congo ensuite transféré au quartier pénitentiaire de la Cour Pénale Internationale de La Haye. A cet effet, le président du parti politique UPC a donc été condamné pour ‘’des crimes de guerre, de conscription et d’enrôlement d’enfants mineurs dans sa milice’’. C’est le 15 mars 2020 qu’il a ainsi recouvré la liberté après avoir purgé 14 ans d’emprisonnement. Quant à Yves Kawa Panga, a-t-il été reconnu coupable notamment, des coups et blessures volontaires, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, détention d’armes de guerre, crime contre l’humanité et crime de guerre. Ainsi, la Cour militaire de la Province Orientale l’avait condamné le 13 août 2014 à Kisangani, à 9 ans de servitude pénale principale. Pour les mêmes faits, il avait été condamné au premier degré, en 2006, à 20 ans de prison par le tribunal militaire de garnison de l’Ituri. Et après avoir purgé sa peine, il a regagné l’Ituri après quelques temps passés en Ouganda. Il y a un peu plus d’un mois, le lieutenant Général Johnny Luboya N’kashama, gouverneur militaire de l’Ituri avait accusé Yves Kawa Panga d’être responsable de la résurgence de tueries dans le territoire de Djugu. D’après le gouverneur militaire, ‘’ en sa qualité du chef résidant à Tshomia, Yves Kawa se dit qu’il doit protéger sa communauté’’. Il a, par ailleurs, dit douté qu’il soit de Berunda comme l’affirme plusieurs personnes. Pour lui, ‘’l’ancien seigneur de guerre doit être dans les parages où il est en train de recruter et de mobiliser’’. Il faut signaler qu’avant son adhésion au MLC le 17 mai dernier, Yves Kawa Panga dirigeait la chefferie de Bahema Banywagi, une entité coutumière dont il est le dépositaire du pouvoir ancestral. C’est en juin qu’il avait officiellement remis au gouvernement de la province de l’Ituri sa lettre de mise en disponibilité durant 7 ans de l’exercice du pouvoir coutumier de Bahema Banywagi pour embrasser la carrière politique. Nelly Somba
Présent à la 78è session de l'Assemblée générale de l'ONU aux USA, Félix Tshisekedi a touché, dans son discours, pas mal de questions d'importance capitale pour son pays. Du haut de la tribune où il prononçait son allocution en présence du Président américain, Joe Biden, et des représentants d’autres pays, le président congolais a réitéré la disponibilité de son pays à coopérer avec tout partenaire, public ou privé en vue de valoriser les minerais stratégiques congolais, gage de transition écologique dans le monde.
Félix Tshisekedi a souligné que la République démocratique du Congo reste disponible à tisser des relations de coopérations gagnant-gagnant avec tout partenaire, public ou privé, en vue de permettre la mise en valeur des minerais stratégiques pour la transition écologique.
Dans le même élan, le Chef de l’Etat a rappelé que la République démocratique du Congo a d'ores et déjà pris des engagements courageux notamment, ceux de consacrer 30% de la superficie de son territoire national à la préservation de la Biodiversité et de déposer une contribution prévue, déterminée comportant des mesures d’atténuation axées sur 4 secteurs prioritaires : l’agriculture, les forêts, l’énergie et les transferts de technologie ainsi que des mesures d’adaptation.
Félix Tshisekedi a relevé, à ce même propos, la nécessité de la création d'un marché de Carbone équitable et des prises incitatives, tout en renforçant l’efficacité de financement climatique. Il a, par ailleurs, soutenu que son pays espère une opérationnalisation rapide de l’article 6 de l’accord de Paris et soutient l’idée des partenariats mutuellement bénéfiques entre l’Etat et les secteurs publics.