Front Anti-Dialogue : Dieudonné Nkishi exhorte Félix Tshisekedi à ne pas céder aux pressions de la CENCO !

Front Anti-Dialogue : Dieudonné Nkishi exhorte Félix Tshisekedi à ne pas céder aux pressions de la CENCO !

Dans une déclaration publiée le mardi 7 octobre 2025, un appel solennel et direct a été lancé au Président de la République Félix Tshisekedi, par le Front Anti-Dialogue, un mouvement citoyen dirigé par Dieudonné Nkishi, qui rejette catégoriquement toute initiative de dialogue liée à l'agression étrangère contre la RDC. Considérant une telle démarche comme une capitulation et une négation de la souveraineté nationale, le front prône la résistance, la mobilisation générale autour des FARDC et une diplomatie offensive. Le mouvement interpelle également avec fermeté la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) à travers quatre questions fondamentales, remettant en cause la pertinence et le fondement moral de sa proposition d'un dialogue inclusif face à une agression militaire externe.

APPEL DU FRONT ANTI-DIALOGUE

A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT ET COMMANDANT SUPREME DES FORCES ARMEES DE LA REPUBLIQUE

DEMOCRATIQUE DU CONGO

«Pas de Dialogue – Défendons la Patrie, ne capitulons pas !»

Le Front Anti-Dialogue, mouvement citoyen et patriotique engagé dans la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo, lance un appel solennel à Son Excellence Monsieur le Président de la République de ne convoquer aucun dialogue, quel qu’il soit, lié à l’agression étrangère dont notre pays est victime.  

Nous considérons que toute initiative de dialogue dans le contexte actuel équivaut à une capitulation de la Nation congolaise et à une négation de l’État républicain. L’histoire récente et ancienne de notre pays l’a démontré : chaque fois que la République a cédé à la logique de négociation avec ceux qui ont pris les armes contre elle, elle a perdu en souveraineté, en dignité et en autorité.

La voie à suivre n’est plus celle de la concession ni celle de la négociation. Elle est désormais celle de la résistance, de la défense nationale et de la mobilisation totale de la Nation congolaise contre l’agression rwandaise. 

QUATRE QUESTIONS FONDAMENTALES A LA CENCO

Face à la récente prise de position de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) en faveur d’un « dialogue inclusif », le Front Anti-Dialogue interpelle respectueusement mais fermement l’Église catholique par quatre questions majeures :

1. Sur le fondement moral et politique de la demande

Pourquoi la CENCO presse-t-elle le Président de la République de convoquer un dialogue dit « inclusif » au lieu d’exhorter ses homologues Evêques du Rwanda à demander à leurs autorités politiques et militaires de retirer immédiatement leurs troupes du territoire congolais, conformément à l’appel historique de Sa Sainteté le Pape François d’heureuse Mémoire, au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies ?

2. Sur la pertinence historique d’un énième dialogue

Après plus de trente années de dialogues, de négociations, de pourparlers et d’accords (de Lusaka à Sun City, de Nairobi à Doha), tous liés à l’agression de la RDC par le Rwanda, quelle garantie nouvelle la CENCO peut-elle présenter au peuple congolais pour affirmer qu’un dialogue supplémentaire mettra fin à cette guerre d’agression ? 

3. Sur la justification interne de la démarche

Quels sont les problèmes politiques internes qui justifieraient aujourd’hui la convocation d’un dialogue national, alors que depuis 2006, la République Démocratique du Congo a organisé cinq cycles électoraux successifs, consacrant le principe de l’alternance pacifique et démocratique ?

En l’absence d’un conflit de légitimité interne, pourquoi faudrait-il convoquer un forum politique alors que la menace est exclusivement extérieure et militaire ? 

4. Sur l’expérience des dialogues passés

Quelle garantie la CENCO a-t-elle pour convaincre l’opinion nationale que le mouvement rebelle M23 – paravent militaire du régime rwandais – viendrait à la table du dialogue sans réitérer les mêmes exigences destructrices déjà observées dans les précédents pourparlers : mixage et brassage dans l’armée, amnisties générales, grâces présidentielles, décrispation politique artificielle et autres mesures qui n’ont servi qu’à affaiblir davantage l’État congolais ? 

NOTRE POSITION : DEFENSE NATIONALE, PAS DE CAPITULATION 

Le Front Anti-Dialogue rappelle que la défense d’un pays agressé n’est pas une option politique, mais une obligation constitutionnelle. Elle incombe au Président de la République, garant de l’unité nationale, chef suprême des armées, et symbole de la souveraineté de l’État. 

Nous en appelons à :

  • une mobilisation générale de la Nation autour des FARDC et des institutions légitimes.
  • un investissement massif dans les capacités militaires et stratégiques.
  • une rupture claire avec la logique du compromis imposé par la peur.
  • une diplomatie offensive pour dénoncer et isoler l’agresseur au sein des instances internationales.

LA SOUVERAINETE NE SE NEGOCIE PAS

Chaque mètre carré du territoire congolais a été payé du sang de nos ancêtres et de nos martyrs. Le dialogue avec l’agresseur ne répare rien, il institutionnalise l’impunité. Il n’apaise pas les tensions, il les prolonge sous une autre forme.

L’histoire retiendra que, dans ce moment critique, la RDC avait le choix entre résister ou capituler. Le Front Anti-Dialogue choisit la résistance, et appelle le Chef de l’État à faire de même. 

Fait à Kinshasa, le 07 octobre 2025 

Pour le Front Anti-Dialogue

Le Porte-Parole, 

Héritier EKOTO ISASI

 

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