Face à l’enjeu existentiel de la RDC, Agression rwandaise : Christian Bosembe mobilise la presse nationale sur la construction d’un nouveau récit !

Concis et précis, Christian Bosembe Lokando, Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), s’est entretenu ce vendredi 21 février 2025, en son cabinet de travail, avec une représentation importante de la presse nationale et internationale localisée à Kinshasa, Capitale de la RD. Congo. Au cours de cet échange suivi d’une série de questions-réponses, il a sensibilisé ses hôtes sur la nécessité d’intensifier le front médiatique enclenché par le Gouvernement de la République, sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, pour contrer à la fois l’agression et le poison rwandais distillé dans les médias par des officines téléguidées de Kigali.
Nouveau récit
Face à la presse nationale et internationale, Christian Bosembe a appelé les médias congolais à jouer leur partition face à l’enjeu existentiel de la RDC.
« Les médias congolais doivent écrire un nouveau récit pour éviter qu’on nous vole notre identité congolaise. Et cette identité, c’est que la RDC l’est avec ses 2.345.410 km². Dans une République, il n’y a pas de fatalité. Ne tombons pas dans le piège de discréditer notre armée. Nous n’en avons pas deux. C’est une responsabilité historique qui nous incombe », a-t-il déclaré, sans détours.
Pour lui, il est crucial de dénoncer, par voie des médias, les nombreuses exactions commises, jour et nuit, au cœur des villes et localités contrôlées par l’armée rwandaise couplée de ses supplétifs AFC/M23.
« Allons-nous attendre que la Communauté Internationale désigne l’auteur de ces massacres ? Nous, la presse, pouvons influencer l’opinion et dire exactement à qui incombe cette responsabilité », a affirmé le Président du CSAC.
Adhésion saluée
Par ailleurs, il a félicité les journalistes quant au respect directives dictées par son institution, ainsi que la presse internationale qui a changé de narratif dans la diffusion des informations de la guerre d’agression dont fait face la RDC.
« Je vous remercie tous, surtout la presse nationale, parce qu’elle a fait le choix, le choix de la patrie. Ça a été remarqué que certains médias ont carrément refusé des débats stériles et tout était dirigé vers la construction de la cohésion nationale. Comme vous le savez très bien, nous traversons une situation extrêmement difficile. L’enjeu qui est ici, c’est celui de la division. Nos ennemis, ceux qui ne veulent pas la paix, veulent nous diviser et veulent nous opposer les uns contre les autres. Et ils savent ce qu’ils cherchent, avec certainement certains médias qui les accompagnent dans cette sale besogne ! Mais nous avons senti, au moins, une résistance au niveau de nos propres médias avec des journalistes qui se sont habillés en patriotes avec une mentalité positive envers la patrie. Nous ne sommes pas là que pour sanctionner, mais aussi et surtout encourager ceux-là qui font bien les choses. Et aussi, nous avons constaté que même les médias étrangers ont respecté les directives en faisant de leur mieux pour charger de narratif. Il ne faut pas sortir du pacte commun pour diriger le pays, lequel pacte repose sur les urnes. La presse est appelée à jouer un rôle primordial pour responsabiliser les populations. La bataille des récits doit précéder celle des armes », s’est-il exprimé.
Tournée en provinces
Au cours de cet échange, Christian Bosembe a annoncé sa tournée imminente en provinces en vue de traiter, cette fois-ci, avec les médias autour de la même problématique. Selon son chronogramme, il est annoncé dans les villes de Mbandaka et Lubumbashi.
La Pros.
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